L'aveu

avance au plus loin de ton jour
enfonce-toi dans l'ombre
jusqu'à l'éclipse

où les heures se froissent
où souffle ce vent
sans commencement

entends le merle
te prêter un poème
la forêt entière te faire ses adieux

dans l'antre de la perte
alors devenue toi
un chant nuage s'écoulera lentement
donnant absolution

je m'y tiendrai