Varia2020-04-08T08:49:01+02:00urn:md5:3891b510429f401143523dde64335090DotclearPas un jour sans une ligneurn:md5:cae9ae0ce706fd63b2cf2a4ce536453a2011-08-10T21:36:00+02:002013-01-22T15:08:28+01:00Mickaël SimonEsthétique <p>« Pas un jour sans une ligne » selon le proverbe latin :</p>
<blockquote><p>« Apelle avait une habitude à laquelle il ne manquait jamais : c’était, quelque occupé qu’il fût, de ne pas laisser passer un seul jour sans s’exercer en traçant quelque trait ; cette habitude a donné lieu à un proverbe. »</p>
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Pline L’Ancien, <em>Histoire naturelle</em>, livre 35</p></blockquote>La force des idéesurn:md5:0a21d16bc1ea3b0d4fc307f48a4cf73f2011-07-17T13:49:00+02:002011-07-17T12:50:47+02:00Mickaël SimonPhilosophie politiquephilosophie politique <p>À propos de l’élection qui vient :</p>
<blockquote><p>« La campagne électorale impose, si on veut l’emporter, d’être pragmatique. Le but, c’est de gagner l’élection, c’est la priorité absolue, qui conditionne la possibilité d’imposer ses idées et son programme. Il ne faut pas attendre un quelconque <em>"débat de fond"</em>, le moment n’est pas propice, puisque le but fondamental de l’élection est de sélectionner une personne, pas un programme. La question qui est immédiatement posée, c’est « mais alors, il a lieu quand le débat de fond ? ». Il a lieu, mais dans d’autres sphères, selon d’autres modalités. Il faut juste savoir où regarder (et pour cela, il ne faut pas compter sur les médias).</p>
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Les débats de fond sont un processus en général lent, éclaté, collectif et médiatiquement peu visibles. Cela se déroule par le biais de colloques, d’articles confidentiels dans des revues spécialisées, de rencontres informelles et de discussions de couloirs. Cela concerne un nombre finalement assez réduit de personnes, mais souvent, sur des thèmes et des questions assez précises. Quand un sujet est technique, il faut déjà savoir de quoi on parle, ce qui constitue parfois une barrière à l’entrée, même s’il y a plusieurs cercles. On peut avoir ceux qui maitrisent parfaitement, sont reconnus dans le milieu concerné et ont réfléchi au sujet. Ils sont au coeur du processus, comme éléments moteurs, mais pas forcement comme décideurs. Il y a ensuite ceux qui comprennent ce qui se dit, sans pour autant avoir une maitrise technique complète. Ce qu’ils comprennent, ce sont les enjeux, et c’est dans cette catégorie que l’on retrouve, entre autres, les politiques (qui sont rarement des experts pointus, même si ça arrive). »</p>
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<a href="http://authueil.org/?2011/07/15/1853-debat-de-fond-et-presidentielle" hreflang="fr">Débat de fond et présidentielle</a></p></blockquote>Dernières vacances avant la récessionurn:md5:956d9f9930ce40b1894950f397fcca922011-07-14T15:50:00+02:002011-07-17T20:50:47+02:00Mickaël SimonÉcologie politiqueYves Cochetécologie politique <p>Rien que pour le titre.</p>
<blockquote><p>« Fondamentalement, l’ancien monde d’une croissance forte soutenue par des bas prix de l’énergie est désormais mort. Néanmoins, la nostalgie du passé aveugle encore nos dirigeants, et les candidats à la présidentielle, en France comme aux Etats-Unis, ignorent que notre industrialisme n’est qu’une machine thermodynamique qui convertit des inputs énergétiques en biens et services. La loi de l’entropie s’impose à la fin, c’est-à-dire aujourd’hui.</p>
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La seule solution pour éviter la récession serait une augmentation permanente de la production de pétrole bon marché. L’impossible réalisation de ce fantasme nous conduit à l’autre solution : la décroissance massive de notre consommation de pétrole, que nous le voulions ou non. »</p>
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Yves Cochet, <a href="http://www.yvescochet.net/wordpress/?p=598" hreflang="fr">Dernières vacances avant la récession</a></p></blockquote>Le commerce des idéesurn:md5:a1bfc0024797c9c262131c0a04bf01702011-07-11T16:03:00+02:002011-07-11T15:10:34+02:00adminPhilosophie <p>…où comment le web a changé nos vies :</p>
<blockquote><p>Sur Internet, comme tous ceux qui s’intéressent à la philosophie contemporaine, étudiants, enseignants, ou qui travaillent en philosophie analytique, je navigue sur l’excellent site de David Chalmers et David Bourget, <a href="http://philpapers.org/" hreflang="en">Philpapers</a> là où l’on trouve des milliers de contenus en métaphysique, épistémologie, éthique, etc. Et lorsque je veux en savoir plus long sur <a href="http://plato.stanford.edu/entries/logic-india/" hreflang="en">la logique dans la philosophie indienne classique</a>, je me rends sur la <a href="http://plato.stanford.edu/" hreflang="en">Stanford Encyclopedia of Philosophy</a>. Ce ne sont là que deux exemples d’une effervescence philosophique qui se fiche bien de l’endroit d’où l’on vient. Mais si je le souhaite, je peux lire aussi des textes en français, des livres de chez <a href="http://www.ithaque-editions.fr/" hreflang="fr">Ithaque</a> ou des articles de la nouvelle revue <a href="http://www.igitur.org/Presentation" hreflang="fr">Igitur</a>. Et ce ne sont là encore que deux exemples des avancées vraiment intéressantes du courant analytique en France.</p>
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<a href="http://francoisloth.wordpress.com/2011/06/29/la-metaphysique-au-college-de-france-effet-collateral/" hreflang="fr">La métaphysique au Collège de France (effet collatéral)</a></p></blockquote>Derek Parfit, recension On What Mattersurn:md5:8d4afa8e38ecdc17dcb1cfeacb6169da2011-07-11T11:03:00+02:002011-07-17T20:45:53+02:00Mickaël SimonÉthique et philosophie moraleDerek Parfitphilosophie moraleéthique <p>Recension du dernier ouvrage de Derek Parfit, <em>On What Matters</em>.</p>
<blockquote><p>« In this largest part of the book, Parfit attempts to demonstrate that the best versions of three prominent ethical theories traditionally viewed as being opposed to each other actually converge. The theories in question are consequentialism, Kantian deontology and contractualism. It is widely held, for example, that Immanuel Kant’s view rules out certain kinds of action no matter what their consequences. But if Parfit’s thesis is right, then a significant part of the history of Western moral philosophy has rested on a mistake.</p>
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(…)</p>
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Parfit painstakingly works his way through the most popular formulations of each view, revising them against counter-examples until they are each as tight as possible. The resulting theories are: a version of rule consequentialism according to which <em>"everyone ought to follow the principles whose universal acceptance would make things go best"</em>; a contractualist formulation of Kant’s categorical imperative, according to which <em>"everyone ought to follow the principles whose universal acceptance everyone could rationally will"</em>; and a revised account of Scanlon’s social contract theory, according to which <em>"everyone ought to follow the principles that no one could reasonably reject"</em>.</p>
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Parfit argues that all three converge to prescribe the same set of actions, despite their emphases on features of morality that are in prima facie tension. He takes these actions to be recommended by a <em>"triple theory"</em> that combines three properties shared by all three of the aforementioned principles: <em>"An act is wrong just when such acts are disallowed by the principles that are optimific, uniquely universally willable, and not reasonably rejectable."</em></p>
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Accordingly, he argues, rival theorists have been <em>"climbing the same mountain on different sides"</em> to reach the same view of what matters, namely <em>"that we rich people give up some of our luxuries, ceasing to overheat the earth’s atmosphere, and taking care of this planet in other ways, so that it continues to support intelligent life"</em>. The triple theory, Parfit maintains, gives us overwhelming reasons to believe that this is the truth about what matters and then to act accordingly (with Parfit defending his claims about normative reasons and truths in the first and last parts of the book). »</p>
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<a href="http://www.timeshighereducation.co.uk/story.asp?sectioncode=26&storycode=416411" hreflang="en">On What Matters, Volumes I and II</a></p></blockquote>Claudine Tiercelin, leçon inaugurale sur la connaissance métaphysiqueurn:md5:8977969f29616141c5930d09759b5bfd2011-06-28T17:47:00+02:002018-11-02T00:39:35+01:00Mickaël SimonMétaphysique et ontologiemétaphysiqueNotaeontologie <p>La <a href="https://youtu.be/6tJZAXbQVWw">leçon inaugurale</a> de Claudine Tiercelin sur la connaissance métaphysique.</p>La poussée nationaliste en philosophieurn:md5:3ec1be04b032da774734a92d7dba03c42011-06-28T17:45:00+02:002011-07-08T10:35:12+02:00Mickaël SimonPhilosophieBouveresseNotae <p>Karl Kraus disait déjà « ne pas avoir d’idées et savoir les exprimer : c’est
ce qui fait le journaliste. »</p>
<blockquote><p>« Il y a des formes de nationalisme philosophique que je ne peux considérer autrement que comme puériles et déshonorantes, en particulier celle dont la rue d’Ulm semble être devenue depuis quelque temps la représentante par excellence dans sa façon de militer pour le retour à la seule philosophie digne de ce nom - autrement dit, la philosophie française, et plus précisément la « French Theory ». Verra-t-on un jour arriver enfin une époque où on trouvera normal, pour ceux qui estiment avoir des raisons de le faire, de pouvoir critiquer certaines des gloires de la philosophie française contemporaine, comme Derrida, Deleuze, Foucault et d’autres, sans risquer d’être soupçonné immédiatement d’appartenir à une sorte de « parti de l’étranger » en philosophie ? Si la philosophie, au moins quand il s’agit de penseurs de cette sorte, est en train de se transformer en une sorte de religion dont les dogmes et les ministres sont à peu près intouchables, je préfère renoncer tout simplement, pour ma part, à la qualité de philosophe. Et s’il y a une régression qui est en train de s’effectuer, je crains malheureusement que ce ne soit pas dans le sens qui est suggéré par les gens que vous avez interrogés, mais plutôt dans l’autre <a href="https://zulio.org/journal/post/2011/06/28/4" title="4">4</a>. J’ai, en effet, bien peur que ce ne soient d’abord ceux qui, comme moi, depuis le milieu des années 1960 ont essayé, dans des conditions particulièrement défavorables, d’ouvrir la philosophie française sur l’étranger et de l’internationaliser un peu plus, qui ont des raisons de s’inquiéter. Mais c’est, me semble-t-il, plutôt de leur côté que de celui des défenseurs de la philosophie essentiellement et même parfois uniquement « française » que devrait se situer un journal ayant des ambitions intellectuelles comme le vôtre. »</p>
<p>
Jacques Bouveresse, <a href="http://blog.agone.org/post/2011/06/27/Poussee-de-nationalisme-philosophique-a-la-rue-d-Ulm" hreflang="fr">Poussée de nationalisme philosophique à la rue d’Ulm</a></p></blockquote>
<p>(via @NicholasPain)</p>« Vous allez très bientôt migrer automatiquement » m'annonce-t-il sur le bandeau jaune.urn:md5:8d9d2074aea296aa0a42a95ad9b67afc2011-06-28T17:40:29+02:002011-07-06T19:27:21+02:00Mickaël SimonNotaeNotae « Vous allez très bientôt migrer automatiquement » m’annonce-t-il sur le bandeau jaune.Using Templates with Vimurn:md5:b929a7b8b0ca18ff376308a127bc8caa2011-06-17T11:35:00+02:002011-07-11T11:01:13+02:00Mickaël SimonNotaeNotaevim <p><a href="http://vim.runpaint.org/typing/using-templates/" hreflang="en">Using Templates with Vim</a> : une explication sur la création de gabarits de fichiers (type prologue de TeX-LaTeX) avec définition de valeurs.</p>Le trilemme de Rodrikurn:md5:8de7ae58af495f5c5e91cb6b048c44d42011-06-15T22:57:00+02:002011-07-27T11:30:01+02:00Mickaël SimonPhilosophie politique <blockquote><p>« Le trilemme de Rodrik est le suivant. Il est impossible d’avoir simultanément :</p>
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- une intégration économique et financière poussée (libre échange, flux de capitaux ouverts, monnaie unique, etc)</p>
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- des états-nations souverains</p>
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- la démocratie</p>
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Il n’est possible d’en avoir que deux sur les trois. On peut rapidement l’expliquer ainsi : l’intégration économique impose une compétition entre les États qui limite leur capacité à adopter les politiques interventionnistes que souhaitent les populations. Le gouvernement peut alors soit décider d’ignorer la volonté des habitants, et préserver au passage sa liberté de choix; soit décider d’abandonner sa souveraineté et de transférer les aspirations démocratiques à des instances supranationales. Avant la première guerre mondiale, sous le régime de l’étalon-or, les populations n’avaient pas tellement leur mot à dire sur les politiques nationales. Il était donc possible d’avoir un monde constitué d’états-nations fortement intégrés économiquement, dans lequel les populations devaient supporter des épisodes de déflation prolongée (en cas de problèmes, on envoyait la troupe mater les protestataires). L’extension de la démocratie a rendu cela intolérable, jusqu’au point extrême des années 30, avec un essor énorme du protectionnisme et l’abandon de l’étalon-or. Bretton-Woods était un compromis : limitation de l’intégration économique, et exercice de la démocratie au sein d’états souverains. Victime de son propre succès, ce compromis ne fonctionne plus. »</p>
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<a href="http://econoclaste.org.free.fr/dotclear/index.php/?2011/06/15/1797-l-euro-survivra-t-il" hreflang="fr">L’euro survivra-t-il ?</a></p></blockquote>