Varia

30 décembre 2010

Pour que vivent les Éditions de l'éclat

Les Édition de l’éclat lance un appel à ses clients.

Bien longtemps que je n’ai pas acheté de livres chez l’éditeur, le dernier remontant à David Lewis, De la pluralité des mondes Maurizio Ferraris, Goodbye, Kant !. Mes lecteurs peuvent aller faire un tour sur la collection philosophie « tiré à part ».

« Bonjour,

En 1993, L’éclat était en très mauvaise posture, et nous avions fait appel à la communauté des lecteurs pour nous permettre de nous en sortir.

Une lettre de papier et d’encre fut envoyée aux 3000 adresses de notre fichier, demandant à ce que chacune des personnes inscrites achète au moins pour 100 francs (15 euros) de livres de manière à recapitaliser la maison d’édition.

Notre appel fut entendu au-delà de nos espérances et nous vendîmes alors pour 134000 francs (20 428 euros) de livres en quelques mois.

Ainsi L’éclat fut sauvé par ses livres et par ses lecteurs !

Aujourd’hui, nous devons faire face à des nouvelles difficultés qui nous contraignent à faire appel à vous une nouvelle fois, puisque comme nous l’a dit notre ancienne conseillère BNP-Paribas (avant que nous ne changions de banque !) : "L’édition n’est plus un secteur que nous entendons soutenir." (C’était quelques mois après le sauvetage des mêmes banques par l’État !)

L’internet remplace l’encre et le papier, et 100 euros d’achat de livres (au lieu des 100 anciens-nouveaux-francs) par chacun de vous pourraient nous permettre de nous en sortir et de poursuivre notre travail.

Sans votre aide, il n’est pas sûr que nous puissions décemment continuer l’aventure.

Dans les quelques 300 titres du catalogue, nous espérons que vous trouverez des livres à lire, à offrir, ou à acheter pour les lire plus tard.

Vous trouverez sur le site le catalogue complet au format PDF et de nombreuses informations sur les livres eux-mêmes (chapitres, lybers, tables des matières, etc.)

Pour commander, merci de vous reporter à la page commande.

Une page consacrée aux "Beaux livres" est également en ligne. Vous y découvrirez des suggestions de cadeaux pour les fêtes qui approchent.

Nous espérons pouvoir poursuivre grâce à vous et pour vous, un travail commencé il y a 25 ans et continuer à vous donner à lire quelques "pierres angulaires" d’un monde aux fondations incertaines.

Nous vous tiendrons informés au début de 2011 des résultats de cet “appel”.

Merci de votre soutien et de votre fidélité, pour que vivent les Éditions de l’éclat. »

16 décembre 2010

Action seins nus

« Quatre fois en 2008 et 2009, les militantes féministes les TumulTueuses sont allées se baigner torse nu dans des piscines de Paris. Malgré les nombreuses réactions de soutien de baigneuses et parfois de baigneurs, à deux reprises les directeurs ont fait venir la police… espérant sans doute nous ramener à plus de « décence ».

Preuve était faite que les femmes ne peuvent toujours pas s’habiller ou se déshabiller comme elles le veulent, que certaines parties de leurs corps, comme leur torse, sont mystérieusement considérées comme sexuelles (mais pas celui des hommes), bref que nos corps sont toujours sous contrôle – si besoin policier. »

Action sein nus

15 décembre 2010

Éric Hazan, éditeur subversif

« Je ne fais pas de la résistance, car la résistance voudrait dire que l’on est en train d’être battus. Or, la bataille n’est pas livrée. Je préfère parler d’autodéfense  »

Éric Hazan, éditeur « subversif » en pleine « guerre civile »

21 novembre 2010

Notae #6

Semaine 46

The Philosophers’ Carnival CXVI

Michel Onfray versus Sigmund Freud, deuxième round

La psychanalyse freudienne comme niche fiscale…

20 novembre 2010

L'ordre du politique

« La sociologie de Marx, au moins sous sa forme prophétique, suppose la réduction de l’ordre politique à l’ordre économique, c’est-à-dire le dépérissement de l’État à partir du moment où s’imposent la propriété collective des instruments de production et la planification. Mais l’ordre de la politique est essentiellement irréductible à l’ordre de l’économie. Quel que soit le régime économique et social, le problème politique subsistera, parce qu’il consiste à déterminer qui gouverne, comment sont recrutés les gouvernants, comment est exercé le pouvoir, quelle est la relation de consentement ou de révolte entre les gouvernants et les gouvernés. L’ordre du politique est aussi essentiel et autonome que l’ordre de l’économie. Ces deux ordres sont en relations réciproques. La manière dont sont organisées la production et la répartition des ressources collectives influence la manière dont est résolu le problème de l’autorité, et inversement la manière dont est résolu le problème de l’autorité influence la manière dont est résolu le problème de la production et de la répartition des ressources. Ce qui est faux, c’est de penser qu’une certaine organisation de la production et de la répartition des ressources résolve automatiquement en le supprimant le problème du commandement. »

Raymond Aron, Karl Marx.

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