Un des traits les plus étonnants des penseurs de notre époque est qu'ils ne se sentent pas du tout liés ou du moins ne satisfont que très médiocrement aux règles jusque là en vigueur dans la logique, notamment au devoir de dire toujours précisément avec clarté de quoi l'on parle, en quel sens on prend tel ou tel mot, puis d'indiquer à partir de quelle raison on affirme telle ou telle chose, etc.

Bolzano

Je m'intéresse aujourd'hui à l'ontologie formelle, par le biais de la méréologie, c'est-à-dire la théorie des touts et des parties, théorie posée par Husserl dès 1901, mais qui n'a connu quasiment aucune descendance dans la phénoménologie, alors qu'elle n'a jamais été aussi discuté, depuis 25 ans, dans la philosophie analytique. Est-il possible de travailler là-dessus ?