Gallica et Google Print
14 septembre 2005
L’enrichissement de Gallica doit résulter d’une dialectique entre la demande et l’offre.
Je veux bien les croire. Mais recherchez un article publié dans la Revue de métaphysique et de morale, comme, au hasard, celui de Masson-Oursel et son Esquisse d'une théorie comparée du sorite et comparez avec un extrait d'une Introduction to phenomenolgy de Sokolowski : l'opposition entre une interface catastrophique au comportement aléatoire (ah, tiens ! Et si je clique ici, qu'est-ce qui se passe ?) et une interface d'une simplicité incroyable, dans laquelle il est encore possible de faire des recherches.
Il y a du mou dans la dialectique.
Commentaires
Méchante critique: Google Print n'offre pas la possibilité de lire l'intégralité du document!
J'ai pourtant bien indiqué qu'il s'agissait d'extraits dans le cas de Googleprint. Je reproche deux choses à Gallica : 1) son ergonomie, catastrophique ; 2) sa technique, 6 Mo pour récupérer une seule page ! Comparé à Google, il y a -- justement -- photo.
Maintenant, il est vrai que la politique de Google en la matière est lamentable : on numérise, on met en ligne sans se soucier des droits et le silence des auteurs et des éditeurs vaut accord. Il semblerait qu'aujourd'hui les choses soient en train de bouger avec le dépôt d'une plainte.