Logique et management
24 octobre 2007
Je suis curieux de voir ça :
Je souhaite étudier la possibilité de "récupérer" certains modèles logiques philosophiques dans les schémas de management. Il se peut que cette tentative soit infructueuse, mais je ne vois pas pourquoi des transversalités ne pourraient être cherchées dans une pensée abstraite de type philosophique. Toujours le même problème : le mépris des intellos français quant à une pseudo-science, appendice de la théorie économique, qu'est le management, et le mépris corrélatif des gestionnaires vis-à-vis des fantaisies et des outrances des créatifs purs, assez souvent considérés comme des malades mentaux, ou des parasites sociaux.
Commentaires
Bonjour,
Je me demande si ce je ne suis pas à l'origine de ce genre de trivialités.
Ma question est de savoir dans quelle mesure une logique est seulement un appareil déductif et axiomatique finitiste au sens hilbertien, ou si elle peut se fonder valablement sur des évidences subjectives, telles que les évoque Husserl dans ses prolégomènes, y compris des raisonnements empiriques propres à la gestion des entreprises. Le problème de l'énoncé définitoire préalable à la construction théorique implique des préjugés ab initio. Pourquoi la définition préalable doit-elle être différente de celle du sens commun ? Sommes-nous sûrs que les mots préalablement fixés dans des contenus sémantiques ne changeront pas de sens dans d'autres contextes théoriques ? Le conventionnalisme de W.O. Quine est sans doute plus ouvert à ce genre de questionnement, bien sûr. Plus open-minded...