Il s'agit bien de Shakespeare, dans la scène 3 de l'acte III d'Othello :

Iago : Oh ! prenez garde, monseigneur, à la jalousie ! C'est le monstre aux yeux verts qui produit l'aliment dont il se nourrit ! Ce cocu vit en joie qui, certain de son sort, n'aime pas celle qui le trompe ; mais, oh ! quelles damnées minutes il compte, celui qui raffole, mais doute, celui qui soupçonne, mais aime éperdument !

Mais aussi dans Le marchand de Venise, acte III, scène 2 :

Portia : Comme toutes les autres passions se dissipent dans les airs, les pensées inquiètes, le désespoir imprudent, la crainte frissonnante, la jalousie à l'oeil verdâtre ! Amour, modère-toi, tempère ton extase, verse tes douceurs avec mesure, diminues-en l'excès. Je ressens trop tes félicités ; affaiblis-les, de peur que je n'y succombe.

(via Open Source Shakespeare)