Marchands de bits
12 novembre 2008
Neuf mois après son lancement, Michel Valensi revient (en forme) sur l’expérience en cours menée par Gallica 2[1] :
Les nouvelles technologies du livre numérique ne sont pas plus adaptées à la lecture que n’a pu être naguère l’escroquerie, suivie de faillites retentissantes, du e-book et du cy-book. Elles peuvent accompagner le livre, au titre de l’information ou de la consultation, mais ne sont pas encore en mesure de se substituer à lui. L’éco-système constitué par les auteurs, les éditeurs, les distributeurs, les libraires et les lecteurs est mis en danger par ce nouveau venu, qui n’a pu trouver sa place que parce que l’édition et la librairie n’ont pas su à temps prendre internet à bras le corps et y inventer de nouvelles manières d’éditer qui renforcent leur pratique traditionnelle. De cela, les éditeurs et les libraires sont, certes, en partie responsables. Mais cette prise de conscience tardive commence à porter ses fruits. La librairie indépendante investit la vente en ligne, l’édition met en place ses propres structures pour valoriser ses fonds sur internet.
Michel Valensi est l’éditeur, entre autres, de Libres enfants du savoir numérique et de David Lewis. Il a mis en pratique son petit traité plié en dix sur le lyber avec notamment la mise en ligne de la Philosophie du langage de Diego Marconi.
Mise à jour du 23.XI.2008
- j’ai oublié de citer ma source : il s’agit de La Feuille
- le billet initial est passé en version 1.1
- la réponse de François Gèze
- celle de Denis Zwirn
Notes
[1] Je reviendrai demain sur cette expérience du point de vue de l’utilisateur