Sentiment mitigé également après lecture de l’Introduction à l’éthique : le déséquilibre de l’ouvrage est frappant.

« Comme l’auteur le reconnaît, la structure de l’ouvrage est inattendue : au lieu de se diviser en trois parties, une pour chaque grand courant, l’ouvrage se compose de deux parties. La première est entièrement consacrée au conséquentialisme, et principalement à sa variante la plus connue : l’utilitarisme, tandis que la seconde est supposée présenter les deux « autres », la déontologie et l’éthique des vertus, en les opposant au conséquentialisme. C’est là, déjà, l’un des points faibles de cette introduction : sur 240 pages, 164 sont consacrées au conséquentialisme et aux arguments anti-utilitaristes, 54 à la déontologie et seulement… 22 à l’éthique des vertus. Pour le coup, l’ouvrage aurait presque pu s’intituler « Introduction au Conséquentialisme ». »

Une non-introduction à l’éthique