Rien que pour le titre.

« Fondamentalement, l’ancien monde d’une croissance forte soutenue par des bas prix de l’énergie est désormais mort. Néanmoins, la nostalgie du passé aveugle encore nos dirigeants, et les candidats à la présidentielle, en France comme aux Etats-Unis, ignorent que notre industrialisme n’est qu’une machine thermodynamique qui convertit des inputs énergétiques en biens et services. La loi de l’entropie s’impose à la fin, c’est-à-dire aujourd’hui.

La seule solution pour éviter la récession serait une augmentation permanente de la production de pétrole bon marché. L’impossible réalisation de ce fantasme nous conduit à l’autre solution : la décroissance massive de notre consommation de pétrole, que nous le voulions ou non. »

Yves Cochet, Dernières vacances avant la récession