Jour J moins 7

 

 

    J’ai enfin eu un début d’idée pour mon space opera nanowrimo.

 

    Du coup j’ai commencé à écrire mon synopsis avec, comme je le désirais, toutes les contraintes qui vont bien, à savoir que l’histoire est assez dynamique et intrigante, et parsemée de cliffhangers à chaque fin de chapitre.

 

    Je ne sais pas où je vais avec cette histoire mais en posant le synopsis de chaque chapitre l’un après l’autre, l’intrigue avance et se déroule d’elle-même, ce qui est très bien : au moins je ne partirai pas de rien et je saurai où je vais, et c’est ce que je voulais.

 

    Par contre, bien que dynamique, mon début d’histoire n’a rien d’un space opera or c’est l’un des buts. Je vais donc, dans un premier temps, continuer à me concentrer sur mon intrigue, et une fois que je l’aurai achevée, je reviendrai en arrière pour développer le background et les éléments de technologie qui vont bien.

 

    Il est amusant de constater que procéder ainsi me fait un peu tiquer, au sens où il y a un côté « artificiel » dont je ne suis pas coutumier. Jusque-là, je développais des histoires sans trop me préoccuper du genre et mes backgrounds se développaient au fur et à mesure des besoins de l’histoire. Ici, la démarche est inverse : je me concentre avant tout sur le fond de l’histoire et dans un deuxième temps, je développerai la forme pour qu’elle colle avec le genre prévu.

 

    Je perds donc en spontanéité mais je gagne en organisation, ce qui n’est pas plus mal, au contraire.

 

    Pour ce qui est du fond de l’histoire, mon synopsis s’étend désormais sur les dix premiers chapitres, et j’ai de vagues idées (mais que je trouve néanmoins sympas) à intégrer pour la suite. Bref, pour l’instant, tout s’enchaîne tranquillement.

 

    Dès que je serai venu à bout de cette première mouture, j’en ferai une seconde pour gommer les incohérences éventuelles, puis je m’attaquerai à la forme.

 

    Quand mon synopsis sera enfin suffisamment élaboré pour que je n’ai plus qu’à me préoccuper de l’écriture pure, il me faudra aussi calculer le nombre de mots par chapitres afin d’arriver à ce chiffre minimal de 50 000 mots pour l’ensemble du roman. Ainsi, je saurai si mes chapitres doivent faire deux, trois, cinq ou dix pages chacun…

 

    Hop, hop, hop !