Episode 1

Les membres de l’escadron Rogue s’ennuyaient ferme. Il faut dire que se retrouver coincé dans des Ailes-X en hyperespace, et pour plusieurs heures, n’avait rien de tellement marrant, aussi chacun s’occupait comme il le pouvait.

Wedge entretenait ses réflexes fulgurants sur une console de jeu, et atomisait ennemi sur ennemi à Rogue Squadron XVIII.
Wes, relié au Holonet, remettait à jour son répertoire de blagues grâce au célèbre site Yub Yub, référence incontournable en la matière.
Hobbie jouait une complainte larmoyante et lugubre sur son harmonica, à faire plonger dans la plus atroce dépression le plus gai et enjoué des clowns. D’ailleurs, il avait eu l’idée d’émettre sur la fréquence de l’escadron, au départ, car il était fier de ses talents de musicien. Mais l’air qu’il jouait était trop accordé à ses pensées toujours pessimistes, à un point tel que Tycho avait à un moment sérieusement envisagé de l’abattre. Finalement, il avait résisté à la tentation, se contentant de lui demander de cesser d’occuper le canal.
Depuis, Tycho s’ennuyait autant qu’un lecteur de Yoda : Dark Rendez-Vous. Il finit par se connecter lui aussi à l’Holonet et prit contact avec quelques amis négligés. Ses trois communications successives furent interrompues coup sur coup, d’une manière abrupte. Il en apprit les raisons le lendemain, en regardant les infos : le premier était mort carbonisé par une surtension dans le Holonet, le deuxième, qui pilotait quand il avait répondu, s’était mangé un astéroïde sournois en pleine tête, et le troisième avait été assassiné par le mari de sa maîtresse. Décidément, les communications via Holonet ne lui réussissaient pas.

Mais heureusement…enfin, tout est relatif… ils furent soudainement extirpés de l’hyperespace par un champ gravitationnel imprévu : un destroyer de classe Interdictor, qui lâcha aussitôt sur les Rogues deux escadrons de chasseurs Tie.

Et la bataille commença, furieuse, incertaine également, avec cette grande question angoissante que se posèrent simultanément les Rogues : lequel d’entre eux allait abattre le moins d’ennemis ? Une tournée générale étant en jeu, et aucun d’entre eux ne voulait la payer : ils se lancèrent donc à corps perdu dans cette bataille homérique.

– Rogue leader, faites gaffe : y’a deux moustiques derrière vous !
– Des moustiques ? C’est pas dans notre jargon, ça !
– Euh, oui, c’est vrai…des mouches, nan, des libellules, euh…des tipules ? Des guêpes ?
– Des guêpes ? T’as qu’à leur balancer des torpilles insecticides, Wes !
Mais Wes Janson, alias Rogue 3, n’eut pas le temps d’ajuster les deux Intercepteurs qui talonnaient de près Wedge Antilles : ils le verrouillèrent sur leurs réticules de visée et ouvrirent le feu. Un déluge de traits de laser s’abattit autour de Wedge.
Celui-ci se rendit compte qu’il était presque peut-être éventuellement en danger potentiel, aussi posa-t-il sur son accoudoir la tasse de thé qu’il était en train de boire. Il décida d’arrêter de piloter avec le genou et remit les mains sur son manche à balai, avant d’enclencher les gaz et de projeter son aile-X dans une double vrille ascendante suivie d’un triple looping latéral. Il termina par une quadruple boucle rigelienne qui l’amena juste derrière les Impériaux.
Ils n’eurent évidemment pas le temps de réagir, tellement subjugués par les manœuvres folles d’Antilles. Ils ne comprirent pas quand et comment il se retrouva derrière eux. Les yeux rivés devant eux, ils ne virent que les traînées de ses tuyères d’évacuation, qui formaient la phrase « Vous êtes morts ». Le temps qu’ils se rendent compte que c’était désormais lui qui les prenait en chasse, il les abattit en moins d’une seconde.

Wedge jeta un œil nonchalant sur ses senseurs et s’aperçut que les deux escadrons ennemis avaient été intégralement détruits. Il étouffa un bâillement. C’était barbant d’être le meilleur pilote de l’univers connu, reconnu et inconnu, passé, présent et à venir, et il attendait impatiemment que l’Empire mette au point une arme susceptible de lui faire monter un tant soit peu l’adrénaline. Un escadron d’Etoiles de la Mort, par exemple.

Tycho le tira de ses réflexions en disant :
– Attention, le destroyer est en train de lâcher de nouveaux escadrons sur nous !
– On va tous mouriiiiir, fit Hobbie, éternel optimiste.
– Vous connaissez la blague du pilote et de la Zeltronne ? demanda Wes.
Wedge les ignora et fit manœuvrer son chasseur pour le lancer vers l’ennemi. Ses senseurs lui apprirent que douze escadrons de Tie se jetaient sur eux. Il ouvrit un canal en direction des Impériaux et leur dit :
– Rendez-vous, vous êtes cernés. Nous sommes quatre et vous n’êtes que cent quarante-quatre !

Episode 2

Suite à cette fanfaronnade, cent quarante-quatre rires sortirent des canaux impériaux. Profitant de leur déconcentration momentanée, les Rogues ouvrirent le feu et de nouveaux canaux de communication à destination de l’ennemi. Wes, Tycho et Hobbie entamèrent de nouveaux discours pour les distraire :
– Vous connaissez celle de l’Impérial con qui dit « non » ? commença Wes.
– Alderaan a été détruite ! Vous êtes des monstres ! Adieu, Aldera, fière capitale de toute beauté, bâtie au milieu d’un lac. La sauvagerie de l’Empire l’a détruite, comme son plus beau joyau : le couple royal Bail et Breha, héritiers d’une longue lignée de vice-rois, tous plus nobles et civilisés les uns que les autres ! Alderaan a toujours été une nation pacifique, tournée vers la satisfaction du bien-être de ses habitants, et la sauvegarde de la paix dans la galaxie, jusqu’à ce que l’Empire s’en mêle. Ô horreur, ô dépravation de dégénérescence de fin de civilisation ! Empire du Mal ! Tant de vilenie qui…
Certains Impériaux firent demi-tour en entendant ces mots, honteux des actions de l’Ordre Nouveau, auquel ils appartenaient. D’autres n’osaient pas tirer sur ce noble homme, qui leur mettait le nez dans leur caca. Lui, sans le moindre état d’âme, abattit les fuyards.
– Qu’est-ce qui est beige et rouge et qui tourne sans cesse ? un Hutt dans un mixer ! Qu’est-ce qui est bleu avec deux tentacules sur la tête, et avec une cape ? Super Twi’lek ! Qu’est-ce qui a des cornes sur la tête et une cape ? Super Zabrak, le copain de Super Twi’lek ! Quelle est la différence entre…fit de son côté Wes, qui profita des manœuvres erratiques de certains de ses ennemis, morts de rire devant ses vannes, pour les anéantir.
– J’ai mal à la tête, annonça Hobbie d’un ton sépulcral. Mon chasseur est pourri…la galaxie elle-même est pourrie…ma femme m’a quitté…en fait je suis un raté, comme tous les types qui sont dans des cockpits de chasseur…on est de la chair à canon, tous autant qu’on est…au service d’autorités respectives qui se foutent éperdument de nous, car nous sommes tous aisément remplaçables…quand je pense qu’on crève comme des cons pour eux…et les impôts augmentent…la régulation de la météo est encore en panne, comme d’hab…il flotte tout le temps…
Une douzaine d’Impériaux, totalement démoralisés et se rendant compte de la vanité de leur vie anonyme sans espoir de s’en sortir, activèrent l’autodestruction de leurs chasseurs Tie. Hobbie se faufila au milieu des débris pour en aligner quelques autres.

Wedge, quant à lui, restait silencieux, concentré sur la bataille…et sa déclaration d’impôts, qu’il remplissait nonchalamment sur un clavier à la droite de son siège. Il s’arrêtait de temps à autres pour suivre « Totop Gugun », sa série préférée, sur le Holonet, sur un écran à sa gauche. Il pesta quand sa vieille copine Mirax lui passa un coup de fil…elle lui tint la grappe une demi-heure, avec des histoires de contrebande d’antiquités qui le dépassaient totalement. Il estima qu’il aurait pu abattre vingt-trois ennemis supplémentaires pendant qu’elle lui parla, et dut se contenter des cinquante-deux qu’il avait déjà eu.

Le cinquième et dernier membre de l’escadron Rogue, dont on se fout totalement du nom, d’ailleurs, jaillit de derrière ses collègues et beugla :
– Poussez-vous les vieux, je suis Corellien, moi, les mains attachées dans le dos je pilote mieux que vous tous réunis, je vais faire un carton, les détruire, je suis le meilleur, je suis le plus beau, vous êtes de la crotte de Bantha à côté de moi, je suis le plus…
C’est à ce moment qu’il fut détruit par un chasseur Tie, et Wedge, solennel, compléta ses dernières paroles :
– …Mort.
– Rhoooo, comme c’est triste…dit Wes.
– C’est toujours les boulets…euh…les meilleurs qui s’en vont les premiers, ajouta Hobbie.
– Adieu, l’ami, on te regrettera éternellement ! Euh…c’était quoi son nom, déjà ? demanda Tycho.
– Heureusement que j’ai photocopié ma lettre-type aux familles des victimes de l’escadron à deux cent cinquante exemplaires, pour avoir un peu d’avance, dit Wedge.
– T’as pensé à laisser le nom en blanc, cette fois-ci ? demanda Wes innocemment.
– Gna gna gna…oh, attention, les gars ! cria-t-il soudain.
– Quoi ?
– Quoi ?
– Quoi ?
– Il n’y a plus de Tie ! Ce doit être un piège, ils se sont cachés pour mieux nous surprendre !
– Euh…Wedge…on les a tous détruit, c’est pour ça.
– Ah d’accord ! Je comprends mieux ! Bon, on se le fait, cet Interdictor ?

Episode 3

Nos quatre valeureux héros, incarnation par excellence de la grandeur de l’Alliance Rebelle, chantre de la liberté, des valeurs morales d’amour, d’amitié, d’honneur, de grandeur d’âme, de peace and love, fumeurs de ganja, téléchargeurs libres et autres libres penseurs, se portèrent donc vers l’ennemi, symbole de l’oppression quotidienne du mal de la mort de la destruction de la tyrannie de la torture de la pression psychique et de l’écrasement systématique de toute velléité libertaire. Si l’on voulait résumer, on dirait qu’ils passèrent à l’attaque ou même, pour faire encore plus court, on se contenterait d’un lapidaire « Banzaï ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ».

Wedge se faufila avec une facilité déconcertante sous une pluie de tirs ennemis, jusqu’à ce qu’il crie :
– Oh non, pas ça ! Tout est perdu !
– Quoi ? cria Wes, craignant que Wedge ait été touché.
– Quoi ? cria Tycho, envahi par la peur que Wedge ait découvert une nouvelle super-arme impériale.
– Quoi ? cria Hobbie, qui prépara mentalement un éloge funèbre pour son leader, au cas où.
– Je viens de lire les résultats des matches du week-end, et les Dragons de Coronet se sont pris une branlée contre les Tigres de Coruscant ! Cette fois c’est sûr, ils ne gagneront pas le titre cette année !
– Bah, en même temps, c’est normal, l’infirmerie des Dragons est remplie, ils sont obligés de faire jouer une équipe B, expliqua Wes.
– Qui plus est, les choix tactiques de l’entraîneur sont assez déconcertants depuis quelques matches, ajouta Tycho.
– Sans oublier que le recrutement des Tigres les prédisposait à jouer le titre, surenchérit Hobbie.
– C’est vrai que…poursuivit Wedge, avant d’être interrompu par une voix jaillissant de l’unité com :
– Euh, dites, les gars, vous pourriez peut-être vous concentrer un peu sur la bataille? Je vous signale que deux cent trente batteries de turbolasers essaient de vous abattre, et que quatre-vingt torpilles à proton à tête chercheuse vous pourchassent !
– Ouais, bof, répondit Wedge. Mais au fait, t’es qui, toi ?
– Capitaine James Tiberius Kirk, commandant de l’Interdictor Essuyévopiéavandentré.
– Kirk ? Euh…tu t’es pas un peu trompé de série, là ?
– Nan, rétorqua l’intrépide Terrien natif de l’Iowa. C’est simplement que Star Wars va me permettre d’acquérir de nouveaux groupies, et que Lucas paye mieux que Rodenberry.
– Et bin l’empire doit vraiment être au bout du rouleau, si les méchants de Star Wars ne suffisent plus à la tâche !
– Peut-être, mais je vous garantis que vous allez morfler ! Je ne suis que le premier d’une longue liste de nouveaux commandants que Palpatine veut recruter. Croyez-moi sur parole, ça va faire mal ! Les contrats sont en train d’être signés avec Actarus, Seiya, les Monstroplantes, Ulysse 31, Leto Atréides, Godzilla, Sauron, King Kong, Duncan McLeod du clan McLeod, Buffy, Capitaine Caverne et Bob l’éponge !
– Ah ouais, quand même, admit Wedge en décidant d’augmenter sa vigilance, c’est-à-dire en assignant le coin d’un de ses yeux à suivre le déroulement de la bataille. Bon, puisque c’est comme ça, on passe vraiment à l’attaque ! Les dogues, on montre les dents !
– On n’est pas l’escadron dogue, chef, rappela Wes.
– Heu, ouais, mais tu sais, moi, sorti de mon cockpit, j’ai du mal avec tout ce qui est administratif. En avant les dagues, sortez vos lames !
– Non plus, leader, soupira Tycho.
– Les rouges, énervez le taureau ?
– Toujours pas, Wedge, fit Hobbie. On est les rogues.
– Rogues ? Hum…pas évident de trouver une maxime avec ça…va falloir que je réfléchisse !
– Wedge, ici Wes. Je voudrais pas dire, mais à faire des discours durant vingt minutes pendant tout en se rapprochant très lentement de l’Interdictor, les lecteurs vont finir par se croire dans un épisode d’Olive et Tom.
– J’y peux rien, se plaignit Wedge, l’auteur est payé à la ligne !

L’auteur sus-nommé, constatant qu’il était neuf heures du matin et qu’il était encore en pyjama, dut se rendre à l’évidence : il devait s’habiller, se repasser un T-shirt, et se brosser les dents, car il commençait à travailler une demi-heure plus tard. Une fois ces impondérables triviaux admis, il sut qu’il ne pourrait en écrire plus sur l’instant, et décida de poster ces quelques lignes, en se disant que décidément, il allait lui falloir réfléchir sérieusement et rapidement à la scène de destruction de l’Interdictor, qu’il ne pourrait retarder inéluctablement.

Episode 4

Et s’en vinrent donc nos fiers héros à l’assaut de l’Interdictor (et bah oui, on finit par y arriver !). L’Interdictor, impressionnante masse métallique, bijou de la technologie du Groupe Sienar, avec ses six cent mètres de long, ses 2807 membres d’équipage (enfin, 2806, l’un d’eux a déserté à la dernière escale pour les beaux yeux d’une Twi’lek…on en reparlera quand il découvrira que c’est un transsexuel, mais ceci est une autre histoire) , ses quatre-vingts soldats embarqués, ses vingt canons-lasers quadritubes (indépendants), ses… (« bon bah ça va, Minos, on a compris, lâche ton Empire Sourcebook » ) (« mais-heu, comment que tu me casses mes effets ! »).
Lourdement armé, cet engin destructeur semblait invincible face aux quatre moustiques que représentaient en comparaison les X-Wing de nos héros. Pas de quoi les impressionner. Ils détruisirent les vingt canons-lasers tour à tour, avant de s’attaquer aux générateurs des boucliers, qu’ils firent exploser sous une pluie de torpilles à protons.
– Vous vous rendez, Kirk ? demanda Wedge sur la fréquence impériale.
– Sûrement pas ! rétorqua Kirk sur un ton hargneux.
Wedge se dirigea aussitôt vers les moteurs de l’Interdictor, suivi comme ses deux ombres (car ils se trouvaient dans un système binaire) par ses trois coéquipiers. Ils attaquèrent à grands coups de canons-lasers, et les moteurs finirent par entrer en fusion et exploser.
– Toujours pas ? demanda Wedge.
– Même pas peur ! répondit Kirk, bravache.
Ils poursuivirent leur promenade jusqu’aux emplacements des capsules de sauvetage et les détruisirent toutes à leur tour.
– Et là ? s’enquit Wedge.
– Jamais ! Je suis un homme d’honneur, j’ai signé un contrat et je l’honorerai vaille que vaille. Je me battrai jusqu’au bout, quitte à y laisser la vie s’il le faut. Je ne céderai pas devant la pression, et rien ne me fera changer d’avis. Tout membre de l’Empire marche la tête haute, héritier d’une longue et glorieuse lignée de soldats implacables, tous dévoués corps et âme aux causes supérieures que sont la justice et la sécurité, valeurs fondamentales et immuables de l’Ordre Nouveau. C’est pourquoi…arghhhhhhh !
– Euh…capitaine Kirk ? demanda Wedge.
– Ici, le lieutenant Spock, commandant Antilles. Je suis le nouveau commandant de l’Interdictor….Euh, nous dirons officiellement que, comprenant qu’il n’avait aucune chance face à vous, le capitaine Kirk a choisi de se donner une mort honorable.
– Euh, lieutenant, fit une petite voix derrière celle du Vulcain, huit tirs de blaster dans le dos, on va avoir du mal à faire passer ça pour un suicide auprès du Commandement de la Flotte.
Spock répondit par un très long silence assourdissant, avant de revenir à sa conversation avec Wedge :
– En tant que Vulcain, je révère la logique. Or pour révérer quelque chose, il vaut mieux être vivant. Donc entre mourir dans l’honneur et vivre dans la lâcheté, je choisis la deuxième option. CQFD, ma logique est intacte.
– Et bien dans ce cas, je crois qu’on va accepter votre reddition, lâcha Wedge, grand seigneur.
– Ah non, je ne suis pas d’accord, lança Hobbie.
– Pourquoi ça ?
– J’ai pas d’Interdictor peint sur ma carlingue, moi ! Je peux me le faire, dis, chef, je peux me le faire ? Hein, dis ? Steplé ? Ho ? Copain ? Gentil chef ?
– Non, soupira Wedge, c’est pas le genre de la maison. Commandant Spock, nous allons envoyer les coordonnées de notre base la plus proche dans votre ordinateur d’hyperpropulsion. Là, vous serez faits prisonniers et votre navire confisqué.
– Je veux bien, commandant Antilles, mais vous avez détruit nos moteurs.
– Oups, fit Wedge, j’oubliais ce détail. Wes, à ton avis, en s’y mettant à quatre, on peut remorquer cet engin ?
– On pourrait, mais si on doit le tracter jusqu’à une base de l’Alliance Rebelle, on en a pour des mois dans l’espace normal.
Wedge réfléchit quelques secondes, avant de rendre son verdict :
– OK, Hobbie, finalement c’est d’accord, descends-les !