Episode 7

Ce matin-là, Wedge se traînait lamentablement dans les couloirs de la base, en direction de l’amphithéâtre de la base. Il n’avait ni la Force ni la force de décoller ses pieds du sol en marchant, tel un de ces ados actuels qui, quel que type de chaussures qu’ils ont au pied, semblent toujours marcher en tongues.
Ses yeux étaient injectés de sang, dans le genre fatigue intense. D’ailleurs, on ne voyait même plus de blanc dans ses… c’est quoi, au fait, le truc blanc dans l’œil ? Bon, j’en sais rien, en plus je peux pas me renseigner vu que je suis dans un train, donc du coup, pour une fois, amis lecteurs, vous allez participer plus activement que d’habitude. Je mets les quelques mots que je connais concernant les yeux, et vous rayez ceux qui ne conviennent pas : iris / cornée / pupille / Obi-Wan Kenobi / autre réponse (vu que du haut de mon inculture, je ne suis pas sûr que la bonne réponse y soit).
Au cas où vous n’auriez pas encore tout à fait compris dans quel état d’esprit physique se trouvait Wedge, j’ajouterais que sa démarche évoquait la fulgurante vitesse d’une tortue (amis lecteurs, comme je suis gentil, je vous laisse personnaliser ce texte, et vous pouvez donc choisir l’adjectif que vous voulez mettre après « tortue » ; pour se faire, il vous suffit de rayer les mentions inutiles) naine / ninja / géniale / Anakin Skywalker (pour ne pas faire de jaloux, non mais !)
En effet, ce jour-là, tout ce que Wedge aurait à piloter était un amphithéâtre empli de 823 personnes : les postulants aux huit places vacantes au sein de l’Escadron Rogue.

Mais (tic d’auteur @copyright Minos, tous droits réservés) Janson surgit en courant d’un couloir adjacent et cria à Wedge :
– Wedge, une alerte ! La base est attaquée, on nous ordonne de décoller sur-le-champ !
Une saisissante transformation eut alors lieu chez Wedge : son poil devint aussi soyeux qu’une peau d’Ewok (sans le bestiau inutile à l’intérieur, de préférence, merci), sa langue aussi pendante que celle d’un Jabba le Hutt mort, et une avidité sans borne apparut dans ses yeux, comme si le calendrier Playboy2008 était déjà devant ses yeux… enfin, jusqu’à ce que Wes lui fasse :
– Mais (@) non, je déconne, chef ! Bon, on va les tester, ces candidats ?

Comme de juste, l’amphi n’était pourvu que de deux cent places assises, et 823 élèves-pilotes s’y pressaient. Leur première rencontre avec les héros de l’Escadron Rogue leur laissa un souvenir impérissable : Wes Janson explosa la porte d’entrée tout en volant et balaya les élèves massés dans l’escalier qui menait à l’estrade professorale. Les amateurs de bowling furent enchantés, ainsi que les aficionados de la théorie des dominos.

Puis s’avança le grand, l’immense, le célèbre et très énervé Wedge Antilles, qui fulminait toujours après Wes. La sélection serait impitoyable parmi les pilotes… et rapide. Derrière lui s’avançaient Tycho, célèbre pour ses cheveux jaune fluo, et Hobbie, pleurnichant sans raison, juste pour s’entraîner, histoire de ne pas perdre la main.

Wedge commença par le test dit du « délit de sale gueule » : ce n’était certes pas très impartial, mais assez jouissif quand même, surtout pour un Wedge ayant grand besoin de passer ses nerfs. Il fit le tour des candidats et ne tarda pas à lancer les commentaires éliminatoires au fur et à mesure qu’il passait devant les padawans pilotes : « trop petit… trop maigre… trop gros… trop grand… nan, j’ai dit pas d’Ewok !… trop poilu… yeux trop globuleux… trop beau, tu risques de me faire de l’ombre… etc, etc. »
Un incident eut tout de même lieu devant une armoire à glace, quand Wedge lui fit « trop musclé, tente plutôt ta chance dans une pub de Monsieur Propre ». Une expression de furie furieuse (et ouaip !) passa dans les yeux du gars, qui faisait une tête de plus que Wedge, et dont les bras étaient plus gros que la tête de Wedge. Il prit une posture guerrière, se mit à effectuer une sorte de danse rituelle très impressionnante, où il se tapait sur la poitrine et sur les hanches, jambes à moitié fléchies, tout en beuglant une litanie commençant par « Ka Mate, Ka Mate, Ka Ora, Ka Ora ».

Wedge, Wes, Tycho et Hobbie se mirent à jouer inconsciemment à celui qui pâlirait le plus. Aucun vainqueur incontestable ne se dégagea, et il n’y eut pas de photo finish pour les départager, vu que ce n’était pas vraiment le but de l’histoire.
– Vous croyez qu’il va nous manger ? demanda timidement Hobbie, caché derrière ses camarades.

Et c’est sur ce suspense éblouissant, ce cliffhanger époustouflant digne des plus grands, que l’auteur décida d’arrêter là pour aujourd’hui.

Chapitre 8

Finalement, nos quatre mousquetaires sans cape, ni épée, et encore moins fleuret ni chapeau ni collants, ne furent pas mangés par l’armoire à glace. Le candidat fut simplement éliminé au test suivant, quand il fut placé dans un simulateur, dans lequel il ne parvint jamais à rentrer, handicapé par ses muscles proéminents.
La simulation de mission permit en outre de dégager tous les mauvais pilotes, à savoir tout le monde, vu que Wedge avait programmé lui-même l’ordinateur. Il fut dégoûté de voir que personne ne se sortit de la mission de routine qu’il avait concocté, et qui consistait à échapper au feu de trois Etoiles Noires et de 423 chasseurs TIE, aux commandes d’une aile-X désarmé, à l’hyperpropulsion en panne et avec deux ailerons détruits.

Nos quatre héros n’allaient donc rester que quatre dans le proche avenir. À moins bien sûr que la Mort, sournoise ennemie de la vie vivante qui vit sa vie, ne s’en prenne à l’un d’eux, voire à tous, et qu’elle agrippât leur âme de ses doigts griffus et puants. Le problème serait alors que cette histoire, canon, sérieuse et tout le toutim, se retrouverait classé dans les infinities, ce qui n’intéressait pas l’auteur, et que s’il tuait Wedge, au hasard et par exemple, il serait immédiatement banni par sa patronne de forum et maudit par elle jusqu’à la trentième génération, pour le moins.

Quoi qu’il en soit, dès la campagne de non-recrutement terminée, ils furent à nouveau sur la brèche. Ce qu’ils ne savaient pas encore, c’est qu’ils allaient découvrir un cinquième membre pour l’Escadron Rogue…

Bref, ils décrétèrent la fin de la campagne de recrutement. Ce qu’ils ne savaient pas encore, c’était que le destin farceur allait leur jouer un joli tour (hihihi !).
Tout commença le jour d’après, lendemain de cuite pour Wedge. Là, j’en entends qui vont hurler « Quoi ! De cuite ! ! Wedge Antilles est un héros, il ne boit pas ! ! ! Et quand bien même il le ferait, c’est un héros, et les héros n’ont pas la gueule de bois ! ! » Et bien, amis lecteurs, désolé de vous faire revenir sur Terre, mais les héros aussi ont leurs faiblesses. Ils rotent et pètent, et font même parfois caca. Donc, ce matin-là, notre Wedge intersidéral avait la gueule de bois, na !
Il consulta un droïde 2-1B pour « mal aux cheveux », et fut fort marri quand le droïde en question lui tendit en guise de médicament un shampooing revitalisant.

Un peu déprimé et en mal de sensations fortes, il descendit jusqu’au hangar principal, voir sa chère aile-X. Là, il tomba nez à nez avec un Sullustéen, assez grotesque dans son uniforme de pilote rebelle. Assez grotesque tout court, d’ailleurs, comme tous ceux de son espèce. Dès qu’il vit Wedge, l’être ridicule se fendit d’un salut militaire impeccable et bomba son torse clownesque.
– Commandant, je suis à vos ordres !
– Hum… vous êtes sûr ? Je ne suis au courant de rien, pourtant.
– Je suis le pilote Dllrnepgjnekjgvnqbvzjazsbubdeztyvlmopubnjnazevb, monsieur, et je viens pour participer aux épreuves de sélection pour entrer dans l’escadron rogue !
– Ah oui ? Pas de chance, vous arrivez trop tard, les épreuves sont finies depuis hier.
– Mais je suis super bon, pourtant ! J’ai une ouïe extrêmement développée !
– Ravi pour vous, mais ça ne change rien. C’est trop tard ! T-R-O-P T-A-R-D ! Vous êtes sourd ou quoi ?
– Bin non, je viens de vous dire que mon ouïe…
– M’en fiche ! Quand vous vous ferez tuer, je n’ai aucune envie de passer trois jours à rédiger une lettre de condoléances à votre famille. Si encore vous vous appeliez Toto, ça passerait, mais là, c’est impossible !
– Oh, mais c’est juste mon nom complet, celui qu’on utilise pour des cérémonies rituelles sur Sullust. Pour le reste de la galaxie, je me nomme Dllr Nep.
– Déléléré Nep ?
– Nan, Dllr !
– Dleuleur Nep ?
– Nan, Dllr !
– Oui, bon, bref…
– Oui ? vous avez dit « oui » ? Oh, merci, commandant…
– Mais…
– C’est le plus beau jour de ma vie !
– Je n’ai dit que…
– Sachez que je serais à jamais votre serviteur fidèle !
– Ecoutez, soldat…
– Je prierais pour vous et les vôtres jusqu’à la fin de ma vie !
– Je…
– Je vous ferais goûter à mon whisky corellien quarante-deux ans d’âge !
– Signez là !




Chapitre 9

Dllr Nep s’avéra vite être un pilote doué. Il se sortit au haut la main des tests en simulation que Wedge lui imposa, jusqu’à ce que ce dernier, énervé par tant de talent, organise un duel entre le Sullustéen et lui-même. Dllr Nep parvint à survivre treize secondes, ce qui remit un peu de baume au cœur à Wedge.

Les Quatre Fantastiques, devenus désormais le Club des Cinq, à leur grand dam, s’en furent le lendemain en mission. Mission au demeurant très simple : détruire la station Golan protégeant un monde impérial, en bordure de l’espace républicain. Ensuite, auréolés par ce prestigieux succès, ils devaient atterrir sur la planète (appelons-la Ploc, histoire qu’elle ait un nom), une pile de dossiers d’engagement sous le bras, afin de recruter à tout va pour le compte de la République.

L’ouïe surdéveloppée de Dllr Nep s’avéra très utile, même dans l’espace, quand il dit, au sortir de l’hyperespace devant la planète Ploc :
– Leader Rogue, il y a une désynchronisation de votre moteur gauche, avec perte d’énergie de l’ordre de 0,0007%.
– Ah oui ? Merci, Rogue Cinq ! Unité R2, au boulot, feignant !
– Twip billiteep.
– M’en fous, de la bataille imminente ! Même aux commandes d’une caisse à savon dans laquelle il faudrait pédaler, je me les ferais tous ! Mais je ne supporte pas que mon chasseur ne soit pas au top de ses capacités !

L’ouïe surdéveloppée de Dllr Nep fut aussi source de gêne, quand il fit à Hobbie :
– Ahhh, mais tu es dégueulasse ! Je viens de t’entendre péter !
– Mais-heu ! C’est pas ma faute… les haricots blancs servis au mess ne sont pas digestes… j’ai l’estomac fragile… m’étonnerait pas que je couve quelque chose… il faut que je vois le docteur… peut-être que j’ai une maladie mortelle ? … j’ai froid… quand est-ce qu’on rentre à la maison ?

Et ils passèrent à l’assaut, tadam ! Les dizaines de lance-missiles de la station crachèrent leurs mortelles torpilles sur l’escadron, évidemment en vain. À vrai dire, les Rogues étaient tellement bons qu’ils évitaient les torpilles avant même qu’elles soient tirées (et ouaip !).
Arrivés à portée de tir, ils lancèrent à leur tour salve de laser sur salve de laser, torpille sur torpille. La station ressembla bientôt à un sapin de Noël parcouru de lumières clignotantes (oui, vous l’aurez deviné, l’auteur vient de finir le sien), sous les explosions qui la trouaient de toutes parts. Le relais Holonet qui la surplombait se détacha de son support, triste cimier qu’il était temps de remettre en carton en attendant la fin de l’année suivante. Des morceaux de coques se détachèrent, improbables boules en verre tombant des vertes branches du sapin (snif) avant de se transformer en étoiles filantes. Le spectacle pyrotechnique qui alla de pair avec la destruction progressive de la station rivalisa vite avec les plus beaux feux d’artifice de Coruscant, et les cinq pilotes furent émus devant cette magnifique vision, explosion de couleurs, féerie pour l’œil (nonobstant les corps éjectés de la station, bien évidemment).

Et arriva ce qui devait arriver : les moteurs de la station rendirent l’âme qu’ils n’avaient pas, et elle s’écrasa lentement mais sûrement vers la surface de Ploc.

L’escadron rogue atterrit, en effectuant de superbes manœuvres spectaculaires, et Wedge, fier de lui, descendit de son aile-X en sifflotant gaiement. Face à la foule qui se précipita vers eux, il clama :
– Salut les gens ! Grâce à nous, l’Escadron Rogue, vous voilà libérés de la présence maudite des méchants Impériaux. Vos chaînes sont tombées, vive la liberté, vive moi ! Que ceux qui veulent un autographe se mettent en file devant moi, à droite, et que ceux qui veulent s’engager dans la République se mettent à gauche. Les autres, barrez-vous !
Il fut surpris de voir que le plus intense des silences, dans le genre que même Dllr Nep n’entendait rien, régnait, et que tous le regardaient avec hostilité. Il échangea un regard avec son équipier aux cheveux bleus, Tycho, perplexe lui aussi. Wes finit par lui tapoter l’épaule et murmura :
– Euh, chef, je crois que la station Golan s’est écrasée sur le plus grand quartier populaire de la planète.
Ils tournèrent tous les yeux vers le quartier en question, qu’ils avaient vu en holo-3D lors du briefing. Wedge se souvint que le lieu abritait 97% de la population locale.
Dès qu’ils eurent compris qu’ils allaient se faire lyncher s’ils restaient là trop longtemps, et après que Hobbie ait gémi son célèbre cri de guerre (« On va tous mouriiiiiiiiiiiir »), ils tournèrent les talons et coururent vers leurs chasseurs, les 3% de la population survivante à leurs trousses.
Wedge fulminait intérieurement : ces autochtones, quels ingrats ! On les libérait de la présence des Impériaux, et ils se permettaient de râler ! Ces arriérés n’avaient-ils donc jamais entendu parler de dommages collatéraux ?
Ils décollèrent, frustrés et écœurés de voir que les Plociens n’étaient pas capables de faire la part des choses, d’avoir un minimum de bon sens pour relativiser les événements désagréables.
– Qu’est-ce qu’on fait, chef ? demanda Tycho.
– Et bien, je pense que nous n’avons plus qu’à rentrer.
– Quoi, tu rigoles ? Si on s’en va maintenant, nous devrons admettre que les Rogues auront connu l’échec ! Et là, c’en sera fini de notre réputation d’invincibilité !
– Oui, mais que faire d’autre ?
– J’ai peut-être une idée, intervint Wes sur un ton innocent. Si tous les Plociens meurent, ils ne pourront pas raconter notre échec ?
– …, rétorqua Wedge.
– …, renchérit Tycho.
– …, répliqua Hobbie, qui crut qu’il avait une extinction de voix, prélude à un probable cancer de la gorge.
– …, lâcha laconiquement Dllr.
– L’honneur de l’Escadron avant tout, déclara soudainement Wedge , sa décision prise. On y retourne et on se les fait !

Chapitre 10

Ce matin-là, dans une brasserie bruxelloise… euh… oui, mais non. Ce matin-là, dans la salle de briefing ultra-secrète de la base méga-cachée de l’Alliance, située sur une planète que, pour d’évidentes raisons de haute sécurité top-secret défense d’éléphant, nous n’expliciterons pas plus, le commandant Antilles avait rassemblé ses troupes : Tycho aux cheveux rouge flamboyant, Wes riant aux éclats aux blagues qu’il se racontait intérieurement, Hobbie les yeux rouge à force d’imiter Candy au pays de Candy comme dans tous les pays, et Dllr, le Sullustéen qui aurait dû s’appeler Dalelir à sa naissance, sauf que les touches des voyelles du clavier de l’officier de l’Etat-Civil ne marchaient pas ce jour-là. (ça y est, je crois que le record que la plus longue phrase est battu !). Bref, l’Escadron Rogue (tadam !).
– Mes amis, fit Wedge, nous avons reçu une mission. Nous partons sur-le-champ sauver une authentique princesse des griffes vautouresques du méchant Empire maléfique.
À ces mots, tous dressèrent la tête, fortement intéressés. L’image de l’archétype de la princesse dansa devant leurs yeux, fruit de leur imagination. Incroyablement belle et digne, au maintien impeccablement racé, dans une robe fendue qui soulignerait d’autant la perfection de ses formes physiques.
Chacun décida en son for intérieur de revêtir ses plus beaux atours afin de séduire la belle, ce qui ne pourrait qu’avoir une incidence sur leur carrière. Ils se voyaient déjà en chevaliers sauvant la princesse après avoir terrassé le méchant dragon impérial, et recueillir un chaste baiser de la part de la noble et divine créature, chaste mais néanmoins riche de promesses d’avenir commun.
Wedge les ramena vite sur terre quand il reprit :
– Voici des holos de la princesses.
Sous leurs yeux ébahis apparut leur ex-Blanche-Neige au pays de Cendrillon. Sur le premier holo, son crâne rasé leur sauta aux yeux, ainsi que son majeur dressé en direction du preneur du holo. Sans parler de la grimace fort peu seyante qui accompagnait le geste, ni de la longue langue qu’elle tirait.
Sur le deuxième, animé cette fois-ci, elle buvait de la bière correllienne avec des malabars à la mine patibulaire, et elle hurla de rire quand, fin saoule, elle tomba de sa chaise sans lâcher sa pinte. Ne se préoccupant pas le moins du monde de sa position peu digne, vautrée dans une flaque de différentes boissons, elle termina son verre cul-sec.
Sur un troisième holo, on vit Wedge, nu, se diriger vers un lit où deux Zeltronnes, non moins nues, s’enlaçaient langoureusement. Wedge sauta sur l’holoprojecteur et l’éteignit d’un coup de poing rageur.
– Euh… c’est un dysfonctionnement… un montage d’images… un complot… je ne suis pas comme ça, je le jure, dit-il la main sur le cœur et les yeux levés vers le ciel, comme vers Dieu sauf qu’il n’existe pas dans Star Wars.
Une paire de menottes moumoutées tomba de sa poche. Il se jeta dessus pour la ramasser, mais un collier à pointes tomba de son autre poche.
– Que je suis bête, fit-il avec la tête de quelqu’un qui a mangé du piment pur pendant cinq minutes, je me suis trompé de combinaison, celle-là ne m’appartient pas ! Bref, revenons à nos moutons… euh, à la princesse. Des questions ?
– C’est quoi cette grognasse ? Demanda Hobbie. On est vraiment obligés d’y aller ?
– Ordre de l’Etat-Major, répliqua sèchement Wedge.
– Elle est riche, au moins ? demanda Wes, dubitatif à l’idée que le rôle de grande gueule saoularde lui échappe.
– Non, elle a tout perdu, concéda Wedge.
– Mais pourquoi nous ? Pleurnicha Hobbie.
– Il semblerait qu’elle soit une bonne pilote. Elle pourrait intégrer l’Escadron une fois que nous l’aurons récupérée.
– Hum, l’élite des pilotes n’est plus ce qu’elle était, fit Wes à Tycho, en aparté.
– C’est ce que je me dis tous les jours, surtout quand je te regarde, rétorqua Tycho.