Il existe beaucoup de maisons d’édition, notamment dédiées à la jeunesse. Comme je suis un touche-à-tout, je me suis dit : “pourquoi ne pas essayer de se frotter au genre ?”

Pour ce faire, j’ai acheté le premier tome de la série des “Dragons de Nalsara”, que j’ai trouvé sympa sur le fond, avant d’enchaîner sur les autres pour connaître la suite des deux héros… ce qui n’est pas le sujet ici. Par contre, je me suis amusé à recopier le premier chapitre sur ordi pour savoir en combien de pages tenait un chapitre. Moins de deux. Ajoutons-y une dizaine de chapitres et on a un roman jeunesse… au moins sur la forme.

Car se posent alors les questions du style à adopter, à savoir écrire une histoire qui ne soit pas “gnan-gnan”, et un vocabulaire adéquat. C’est un exercice délicat au début : j’avais l’impression d’être lancé dans un numéro d’équilibriste, bien loin des quelques choses que je sais maîtriser. j’ai écrit deux ou trois chapitres avant de me tourner vers Notsil, amie et beta-lectrice, qui a pointé un certain nombre de problèmes. Finalement, après ce début d’histoire, j’ai laissé de côté, comme tout ce que je fais, jusqu’à ce que je décide de m’y remettre.

Il ne m’a fallu qu’une journée pour écrire les dix chapitres de l’histoire, car l’aisance dans la narration est venue au fur et à mesure. De là à dire que le résultat, il y a un fossé que je ne m’avancerai pas à franchir, je suis incapable du moindre recul par rapport à mes productions. Le résultat avait l’air de tenir la route, en gros, même si cette première histoire est clairement appréhendée comme étant le premier tome d’une série.

Aujourd’hui est un jour particulier. Je suis abonné à France Loisirs et à ce titre, j’avais reçu un mail pour un concours d’écriture : on pouvait leur proposer son premier roman, si on n’avait pas été édité auparavant, ce qui est mon cas ou prou. Je l’ai été, mais uniquement dans le cadre de revues d’amateurs, webzines ou édition associative. Sauf que je n’avais rien de fini quand j’ai reçu ce mail. Je me suis assis dessus, j’ai oublié… et voilà qu’aujourd’hui, piqure de rappel pour dire que la deadline est ce soir minuit.

Et j’ai repensé à “Magda & Cameni”. Ni une ni deux, après m’être assuré que j’étais dans les clous concernant le genre (très ouvert, en fait), j’ai foncé dès ce matin et pondu la version 2 de l’histoire, en me basant sur les critiques déjà émises par Notsil. Terminé ce midi, envoyé le tout à Notsil et retour commencté ce soir. Là, je suis en train de travailler à la version finale avant de l’envoyer.

Moralité : après quelques années d’écriture, plus ou moins assidue (plutôt moins que plus), voilà, aujourd’hui je franchis le cap : aujourd’hui, l’un de mes textes part vers un éditeur professionnel. La réponse sera rapide, elle interviendra dès fin juin.

Donc suite de l’histoire de ce roman bientôt…