Répétons-le : ma spécialité, c’est le papillonnage (on le saura). J’adore commencer des histories… et ai toujours beaucoup de mal à les finir, d’autres projets allant et venant dans ma tête en permanence pour se greffer à mes écrits en cours.

    Et pourtant… En juin, j’ai commencé ma “mue” dans ma manière d’écrire, en m’attachant à avancer Leo coûte que coûte. Bon, certes, je reconnais que j’ai renoncé depuis, mais pour un problème de crédibilité d’intrigue : je n’arrive pas à cerner un élément déclencheur, la manière dont va se mettre en place l’élément primordial sur lequel repose le livre. Ce qui est assez gênant (sic).

    J’y pense néanmoins de temps en temps, en passant, mais il va falloir que je me pose une bonne fois pour toutes pour résoudre ce gros souci. Mais je l’ai déjà dit, ça attendra septembre…

    Le rapport avec Magda & Cameni ? C’est dans ma mentalité : je me laisse habiter par l’histoire, je vis avec elle, je l’ai à l’esprit des dizaines de fois par jour, quand je ne suis tout simplement pas en train de l’écrire. Bref, je redécouvre l’assiduité que j’avais perdu il y a longtemps, depuis mon premier roman, Minos (inachevé, comme de juste).

    Mais c’est un gros changement par rapport à avant, nul doute là-dessus. Je ne laisse plus la lassitude avoir prise sur moi et les nouvelles idées me détourner de l’histoire en cours d’écriture. Et ceci est un réel progrès chez moi.

    Et pour ce qui est du texte en lui-même, dix chapitres sont désormais écrits. Plus que six (et peut-être un épilogue) pour en venir à bout, sachant que les deux derniers sont déjà écrits car ils apparaissaient déjà dans la première mouture de l’histoire.

    Je découvre en outre une autre chose très intéressante, en plus de l’assiduité, c’est l’évolution du style. Comme pour tout, plus on s’entraîne plus on s’améliore, et je sens cette amélioration à l’oeuvre sur ce manuscrit. J’abandonne des phrases basiques au profit de formulations claires, plus abouties, bref plus élaborées par rapport à ce que je fais d’habitude. Un processus qui s’amorce d’une manière logique, non-réfléchie, qui ne peut qu’augurer du meilleur pour la suite…