Piqûre de rappel : le Nanowrimo, kesako ?

Le concept consiste à écrire un roman, ou au moins son début, en un mois, du 1er au 30 novembre. Le seul critère est de pondre 50 000 mots, soit 1 666/1667 par jour, et la seule récompense est d’avoir été au bout.

Il y a une dizaine de jours, je râlais contre ma propension à me laisser vivre, et donc à ne pas écrire. Je regrettais le bon vieux temps où je me levais, j’écrivais. Après manger à midi, je m’y remettais un peu. Je rentrais du taf, mangeais et hop, c’était reparti, souvent jusqu’à très tard le soir. Il me fallait donc un auto-coup de pied au cul pour retrouver ce type de sensations, or comme c’était il y a dix jours, j’ai eu un déclic : nanowrimo !

Avec décision de m’inscrire officiellement, histoire d’avoir des “témoins”, histoire de me sentir obligé d’avancer.

Restait une question importante du genre pas des moindres : qu’écrire ? Après moult hésitations et autres revirements, j’ai décidé de ne pas être assez stupide pour me lancer dans un nouveau projet, mais d’en reprendre un dont le concept était déjà posé. L’histoire sera donc fantasy et sera celle de mon héros demi-orc qui décide que pour lui, toute guerre est terminée car il en a assez bavé comme ça en tant que chair à canon du Seigneur de Guerre, le grand méchant qui veut s’approprier le monde libre. En gros.

D’où m’est venue une telle idée ? Par une association d’idées, comme bien souvent quand je me lance dans un nouveau projet d’écriture. J’avais regardé un film de Peter Jackson (l’un des “Hobbit” ou “LOTR”, je ne sais plus), et ça m’a donné envie de me replonger un peu dans du Tolkien. Du coup, j’attrape mon “Silmarilion”, et un passage me saute alors aux yeux :

“Pourtant, on dit en Eressëa que tous ceux des Quendi [Elfes] qui tombèrent entre les mains de Melkor avant le démantelement d’Utumno furent jetés en prison, qu’ils y furent corrompus et réduits en esclavage après de longues et savantes tortures, et c’est ainsi que Melkor créa la race hideuse des Orcs, dans sa haine jalouse des Elfes, dont ils furent ensuite les ennemis les plus féroces.”

De là, je me dis que parler de la souffrance des Orcs pourrait être un point de vue intéressant, et que comme les Orcs sont des Elfes, à la base, il est possible (pour ne pas dire évident, ou tout au moins probable) que des traits de caractère communs existent, niveau puissance ou pouvoirs. D’où l’intérêt de faire l’un d’eux le héros d’une histoire.

De ce concept, posé il y a six mois, j’ai écrit quelques pages de début, sachant que j’ai eu vite en tête la fin (tragique) de l’histoire. Seul écueil : tout ce qui se passe entre le début et la fin, pour lequel je n’étais pas inspiré. Depuis dix jours, afin de préparer mon nano, j’avais décidé de plancher sur un synopsis le plus précis possible, histoire de n’avoir plus qu’à me préoccuper que de l’histoire pure et dure. Comme de juste, je ne suis pas encore au point. Par contre, j’ai tout de même quelques scènes de plus à rajouter, et tel que je me connais, ça devrait entraîner un effet boule de neige qui me permettra de continuer… jusqu’à la conclusion que j’ai prévu, j’espère.

Bref et comme d’hab, y’a plus qu’à ! Je viendrai au rapport tous les jours histoire de parler de mes avancées^^