Une nouvelle méthode pour avancer

 

 

    Je suis toujours en quête de nouvelles méthodes pour me « forcer » à écrire, en quelque sorte. Non pas qu’écrire ne soit plus un plaisir, au contraire, mais les distractions diverses et variées sont légions, entre le boulot, la famille, la lecture… mais l’envie de glander, aussi.

 

    À chaque fois que je mets une méthode au point, elle ne dure jamais longtemps. Depuis la fin du Nanowrimo, même si j’y ai (encore) échoué, j’ai mis au point ma dernière méthode en date, et j’avoue qu’elle me plaît bien.

    Elle consiste à noter mon nombre de mots écrits quotidiennement et à les additionner jusqu’à atteindre les 50 000, l’objectif nanowrimesque. Le but est de voir combien de temps il me faut pour atteindre ce total, sans la contrainte de vouloir avancer à tout prix. Bref, voir quel est mon rythme normal d’écriture.

 

    J’ai terminé le mois dernier cette nouvelle expérience, puisque c’est au bout de 101 jours que j’ai réussi à atteindre l’objectif informel que je m’étais fixé. Quoi que parler d’objectif, c’est beaucoup dire puisque j’étais suis sûr et certain de l’atteindre, à force. Ce qui m’amène à peu près à une moyenne de 500 mots écrits par jour, ce qui est déjà pas mal.

 

    Après quelques jours de pause, j’ai remis tous mes compteurs à zéro et décidé de remettre ça, avec juste une seule contrainte par rapport au premier essai : gagner des jours. Ça me permet de prendre de bonnes habitudes, ça me permet d’avancer, et d’avancer plus que jusque-là, et ça marche plutôt pas mal, ma foi.

 

    À ce jour, et toujours en écrivant quand j’en ai envie, je suis en avance sur mes 101 jours précédents, et j’ai bien l’intention d’exploser ce chiffre !

 

    Il est bien connu qu’il y a autant de manières d’écrire que d’auteurs. Mais si en plus de cela ils multiplient les différentes méthodes d’écriture, ça va finir par en faire un bon paquet !

 

 

Cirederf, ça avance

 

 

    Projet initié fin janvier 2014, Cirederf Nomis est (hélas) toujours en cours. Hélas car plus je mets de temps à terminer un projet, plus la tâche me semble difficile à mener à bien. C’est idiot, mais ça marche souvent comme ça avec moi.

 

    Mais bon, on va ressortir les bons vieux points positifs pour se dire qu’en fait, ça ne va pas si mal que ça.

    Déjà, j’ai toujours avancé sur ce projet sans jamais l’abandonner jamais longtemps, ce qui est une très bonne chose.

    Ensuite, et bien à force d’écrire chapitre après chapitre, j’avance doucement mais sûrement vers la fin, qui n’est rien moins que logique : 85 chapitres sont écrits à ce jour, ce qui signifie surtout qu’il n’en manque plus que 14 pour conclure !

    Évidemment, une fois l’histoire terminée, je ne m’arrête pas là : il faudra en gommer tous les éléments Star Wars pour en faire une histoire SF plus classique, et donc susceptible d’être envoyée à l’édition pour publication.

 

    Bref, encore pas mal de boulot après le premier jet, entre la personnalisation du background et la modification du style, beaucoup trop lourd par moments, et avec des tics d’écriture surgis en cours de route et qu’il va falloir gommer au plus vite avant qu’ils ne s’ancrent trop dans ma manière d’écrire (adverbes, verbes faibles et tous ces petits mots parasites et envahissants que sont les « que » et autres « qui »).

 

 

Ma fantasy spatiale s’affine

 

 

    Mon gros (pas tant que ça pour l’instant mais à terme si) projet actuel, ce que j’appelle ma « fantasy spatiale », avance plutôt pas mal, avec à ce jour environ 20 000 mots écrits.

    La trame se met peu à peu en place dans ma tête, et je suis plutôt satisfait du résultat à ce jour. Pour l’organisation, je découpe l’histoire en différentes parties, dont la première, qui consiste à présenter les personnages et le background, est quasiment finie. Ceci dit, pas de temps mort : c’est un space op et je veille à ce qu’il soit efficace, que ça bouge pas mal.

    Pour une fois, je n’écris pas de manière linéaire, genre écrire un premier jet jusqu’au mot « fin » (ce que j’ai d’ailleurs le plus grand mal à faire). Après avoir noté des idées à droite à gauche, esquissé des scènes qui se passent à différents stades de l’histoire, me voilà en train de recoller les morceaux, diviser l’histoire en différentes parties. Je me concentre donc sur cette première partie, histoire d’avoir un produit fini le plus élaboré possible.

    Ensuite et seulement ensuite, je me concentrerai sur ma deuxième partie, que je peaufinerai de la même manière. Le but est de ne pas enchaîner des dizaines de pages en me disant, au fur et à mesure de l’écriture, que « zut, il faudra que je change telle scène précédente pour coller à ce que je viens d’inventer », ou « tiens, j’ai oublié de parler d’un truc dans cette scène, je reviendrai dessus plus tard ».  Parce qu’à bosser de cette manière, je finis par avoir en tête tous les défauts à corriger, dont la liste s’allonge et s’allonge encore et toujours, ce qui n’est pas forcément motivant.