Déjà, ça a été ma première histoire individuelle se déroulant dans le monde de Galéir.
Sur le principe, nous étions plusieurs auteurs à mettre notre imagination, notre temps et notre envie d’écrire au service d’une histoire collective, dans un monde que nous avons créé de toutes pièces en partant de rien, via le forum de Galéir monté par moi pour l’occasion.
En fait, ce monde a été un prétexte pour moi : à l’époque, j’avais décidé de créer et d’administrer un forum, et je m’étais fait un certain nombre d’amis parmi les auteurs de fan-fictions star wars sur le forum de SWU. C’est ainsi que j’ai posé les bases de Galéir : regrouper des auteurs amateurs dans un forum dédié à une histoire collective, mais qui aurait également eu un contenu plus généraliste.
Quelques années plus tard, du groupe d’auteurs originels ne reste plus que Notsil et moi-même pour écrire cette histoire collective, bien que ce projet avance à la vitesse d’un escargot rhumatisant.

Comme les choses bougeaient trop lentement à mon goût, j’ai attaqué une histoire individuelle en parallèle, qui fut donc Seronn. Histoire commencée sans plan, avec de courts chapitres afin que l’écrire ne soit pas trop contraignant. J’en profitais pour intégrer des notions et des espèces créés par les autres auteurs, afin de mettre en place des passerelles entre nos histoires, de rendre notre monde plus cohérent.
Comme à l’accoutumée chez moi, venir à bout de l’histoire fut difficile et compliqué, avec de longs moments sans y toucher et d’autres où j’enchaînais page sur page. en fin de compte, cette histoire a démarré en novembre 2007 pour s’achever en juillet 2008. Neuf mois pour neuf courts chapitres, et un total final d’environ 8 600 mots. On a vu mieux en terme de productivité…

Ce fut également la première fois que je créais un personnage principal un peu idiot, qui donne son nom à l’histoire… même s’il disparaît en cours de route pour ne revenir qu’à la toute fin. Il me servira évidemment de base pour créer un autre personnage… un peu à part, dirons-nous : Seronn, qui est comme de juste son fils et qui sera l’un des trois héros de Pérégrinations, qui se déroule une génération plus tard. Sauf que ce fils - une grande réussite à mes yeux - est nettement moins idiot que son père, simplement très naïf par certains côtés et ayant tendance à vivre dans son petit monde. Un ingénu déterminant, en quelque sorte.

Avec Seronn, j’ai inauguré une nouvelle manière d’écrire - du moins pour moi - : comme je l’ai dit plus haut, le principe de courts chapitres me permettait d’avancer tranquillement mon histoire. Le but était d’écrire régulièrement pour, à terme, avoir une histoire complète. La régularité n’ayant jamais été mon fort, ce feuilleton a été écrit dans l’anarchie la plus complète, mais il m’a permis de poser les bases d’une nouvelle manière de travailler.

Seronn a en fin de compte été la première pierre à l’édifice de mon Galéir personnel, qui a ouvert des perspectives de contenus d’histoire actuellement en cours ou en projet :

  • Pérégrinations, dont je suis en train d’écrire la troisième histoire, qui formera un tout cohérent avec les deux précédentes et devrait déboucher sur une suite dont j’ai la première scène à peu près en tête.
  • Une histoire sur la Partition de Narvilone, dont un premier jet est écrit et demande à être retravaillé de A à Z car il est plus que bancal, écrit dans l’urgence d’un “faux” NaNoWriMo (écrit en novembre 2011 sur ce principe, sans que je me sois inscrit officiellement). Il y a des chances que cette histoire devienne une trilogie, selon le début de découpage que j’en ai fait.

Reste à terminer tout cela. Comme d’habitude, je suis très bon dès qu’il s’agit de commencer une histoire. Mais les terminer, c’est un autre problème…