S'essouffler.
Je pars “sonner” pendant quatre jours. Je vais m’époumoner, aller au bout de ce souffle trop court. M’exprimer sans mots… quel repos pour mon esprit verbeux !
Et frissonner de ces mélodies qui parlent à mon âme.
C’est étrange, ces airs me paraissent souvent connus alors même que je ne les ai jamais entendus. Y aurait-il une sorte de réminiscence platonicienne due à mes pieds terreux ? Ou à mon âme druidique ancestrale ?
Une nouvelle épreuve pour mes inclinations…
A mon retour, je saurai :
- Faire la différence entre mes désirs vains, et ceux qui sont authentiquement “moi”.
- Où je veux vivre l’an prochain.
- La qualité de l’espacement, ou la nature du rapprochement.
- Ce que veut dire le mot “double”, dans l’expression “le double de son âge”… dans tous les sens.
- Le degré d’absence que je peux supporter, et les conclusions idoines.
- Quelle est ma route.
Je n’ai pas peur.
Commentaires
Ne pas avoir peur de "ne pas savoir" - n'est-ce pas cela le plus difficile ?