les pierres se taisent ou se terrent ... peu importe ... l'harmonie du silence confère aux langues "étranges" une universalité que nul ne peut contredire ...
... étrangler... si tu savais... si on savait, si quelque chose de réel pouvait vraiment être su, si je savais. Non, "personne ne sait rien- ni l'Etat, ni les souris ni le tuyau d'arrosage, ni l'Etoile du Berger." La terre fredonne, mais il n'y a qu'une seule note - du modal non tempéré- un bourdon hypnotique qui empêche d'oublier. Un assourdissant murmure (que personne ne semble saisir).
Et le silence, de cette langue (mon singulier), ne peut être contredit parce qu'il ne dit rien, est incapable de dire quelque chose. Il n'exprime, précisément, que la violence inimaginée et insupportable d'une contradiction propre, interne. L'immobilité catatonique de l'intenable. Mon charabia, mon baragouin.
Effectivement « le silence ne dit rien » que l’on peut entendre … mais il dit forcément quelque chose, vous le dites vous-même d’ailleurs ! La tourmente est le propre de l’humanité, tout comme la/les contradictions internes qui habitent chacun d’entre nous …
Vos mots sont comme une « caisse de résonnance » pour certains d’entre-nous … supporter l’insupportable est intolérable et fait aussi partie de l’innommable, de l’indicible … le silence semble alors le seul moyen convenable de crier sa souffrance décemment …
Je me retrouve dans vos « pensées » …
« L’indicible ne s’écrit pas, il se crie ou se tait dans une infinie désespérance »
Jacques Salomé
6.
Le samedi 2 août 2008, 19:52 par UPtiSnkGlcPrLRte
Tes mots ... tes repères. Ton REPAIRE.
19 Juillet 008 … 2h48
Je viens de rentrer ...pique nique entre ami(e)s au bord de la Garonne. L’air était frais. Le ciel dégagé. La lune, pleine, magnifique.
Je pense à toi … pourquoi ?
Je pense à ta Bretagne … pourquoi ?
Je me suis même dit que j’aurais pu venir t’y retrouver. Mon tandem dans mon sac à dos. Je t’aurais proposé de partir. Je ne sais pas où, mais est-ce vraiment si important que de savoir tout le temps ? Tu aurais même pu te dispenser de pédaler. Je t’y aurais conduite. Dans cet endroit où les pensées s’apaisent.
Je me demande comment tu vas ? Comment tu te sens ? Après ce départ éprouvant.
Je serais bien venue te retrouver. Voir ton nombril de plus près. L’entendre. Peut-être encore le lire ?
Commentaires
les pierres se taisent ou se terrent ... peu importe ... l'harmonie du silence confère aux langues "étranges" une universalité que nul ne peut contredire ...
l'étranger, le tout autre, nous le sommes aussi lorsque nous prenons langue... laissons-nous étranger... (-:
... étrangler... si tu savais... si on savait, si quelque chose de réel pouvait vraiment être su, si je savais. Non,
"personne ne sait rien-
ni l'Etat, ni les souris
ni le tuyau d'arrosage, ni l'Etoile du Berger."
La terre fredonne, mais il n'y a qu'une seule note - du modal non tempéré- un bourdon hypnotique qui empêche d'oublier. Un assourdissant murmure (que personne ne semble saisir).
Et le silence, de cette langue (mon singulier), ne peut être contredit parce qu'il ne dit rien, est incapable de dire quelque chose. Il n'exprime, précisément, que la violence inimaginée et insupportable d'une contradiction propre, interne. L'immobilité catatonique de l'intenable. Mon charabia, mon baragouin.
Effectivement « le silence ne dit rien » que l’on peut entendre … mais il dit forcément quelque chose, vous le dites vous-même d’ailleurs ! La tourmente est le propre de l’humanité, tout comme la/les contradictions internes qui habitent chacun d’entre nous …
Vos mots sont comme une « caisse de résonnance » pour certains d’entre-nous … supporter l’insupportable est intolérable et fait aussi partie de l’innommable, de l’indicible … le silence semble alors le seul moyen convenable de crier sa souffrance décemment …
Je me retrouve dans vos « pensées » …
« L’indicible ne s’écrit pas, il se crie ou se tait dans une infinie désespérance »
Jacques Salomé
Tes mots ... tes repères. Ton REPAIRE.
19 Juillet 008 … 2h48
Je viens de rentrer ...pique nique entre ami(e)s au bord de la Garonne. L’air était frais. Le ciel dégagé. La lune, pleine, magnifique.
Je pense à toi … pourquoi ?
Je pense à ta Bretagne … pourquoi ?
Je me suis même dit que j’aurais pu venir t’y retrouver. Mon tandem dans mon sac à dos. Je t’aurais proposé de partir. Je ne sais pas où, mais est-ce vraiment si important que de savoir tout le temps ? Tu aurais même pu te dispenser de pédaler. Je t’y aurais conduite. Dans cet endroit où les pensées s’apaisent.
Je me demande comment tu vas ? Comment tu te sens ? Après ce départ éprouvant.
Je serais bien venue te retrouver. Voir ton nombril de plus près. L’entendre. Peut-être encore le lire ?