Par chance, il n'y a qu'une terre.

Feutrés, des petits mots sans vérité.
Je devrais me réjouir de cette inertie (nouvelle) du monde. Mais ça sent le vieux. Ça sent la mort (et la clope). Coupée du monde imaginaire, je sens la rugosité des heures. On ne peut jamais vraiment abstraire ce qui frotte et résiste au parfait. Je manque de manques (nouveaux). Cette vieille béance me donne froid.
Et on dira quoi, après ?
J’y arrive, j’y arrive. Pas d’inquiétude. Des cercles parfaits.

Si seulement c’était vrai (que tout est faux), on pourrait mentir.
C’est juste possible, c’est tout.

Je n’entends rien de tes phrases blanches.