De la tristesse partout.

Sous la pluie sans vent, le chemin de larmes. Il est aussi impossible que le reste, ce renoncement tendre. Je ne veux pas mourir. Pourtant, je ne sais rien en faire, de tout cela. J’ai juste tué le messager. Et ce vieux Hank m’entraîne à me cogner encore (j’ai retrouvé L’amour est un chien de l’enfer).

(…)
tout est calme et j’ai juste la
sensation d’avoir un javelot
planté en plein bide.
(…)

Commentaires

1. Le dimanche 2 novembre 2008, 01:19 par blog_trotter

Bonjour,
La pluie restera dans la cour
Vous viendrez en sifflant
Nous serons quatre ou cinq
Débuterons par les sardines
Si cela vous plaît le vin sera là parmi nous
nous avalerons les noyaux. ;)

2. Le dimanche 2 novembre 2008, 17:24 par tomtom

"Sans l'espoir d'une douleur plus grande, je ne pourrais supporter celle du moment, fût-elle infinie."

C.

Cela sonne si bien avec Preisner en lame de fond. Si j'étais musicien, j'aurais écris le "Requiem for my friend".

http://fr.youtube.com/watch?v=-IN6V...

3. Le lundi 3 novembre 2008, 10:11 par Jk

D'abord, cela me fait plaisir, de vous lire, tous les deux. Pour de fort différentes raisons.

Et vos deux mots, me rappellent qu'il n'y a pas grand chose d'autre, sur ce sol, que des instants. Des moments. A peine le temps de prendre un peu d'air et on étouffe encore.

D'ailleurs, en ce moment, à part les noyaux, il n'y a pas grand chose qui descend. Merci donc de me proposer des recettes (noyaux et mégots, cailloux et arsenic, vin qui brûle et Lexomil).
De la rage à la rage, il y a tout ce vide à traverser encore. C'est long.
Pour donner du sens à cette interminable durée (l'élastique ne pète jamais), Preisner, oui, pourquoi pas (je ne connaissais que la B.O célèbre). En ce moment, pour moi, c'est fanfare militaire de mes tripes. En bourdons, en battements, en roulements, en force. Et Red Snapper, toujours.