Axiomatique de la névrose.

Rien ne se calme, rien ne s’efface, tout se déplace.

Pourtant, des tas de petites choses (de ces poussières, infimes, particulaires) dévient. Varient.
Au-delà, tout est nu, vierge. Sans dictionnaires. On remonte à la source. Chaque instant est la chute. Et le sourire, après, d’avoir un étage à gravir encore. C’est de plus en plus loin.
De plus en plus ailleurs. Vaguant. Ni ça ni là.

Commentaires

1. Le lundi 24 novembre 2008, 22:36 par tom

(...)
Vivre n'est que d'aller d'un corps à son néant
De la forme à la nuit et du sens à l'oubli

Vivre c'est tout manquer et manquer à soi-même
Puisque je meurs dans ce que j'aime à tout instant

Je ne me suis jamais tué mais on me tue
Je laisse l'illusion aux pleutres et aux profanes

Et la démence est faite fée par le chagrin
L'aveugle a vu sa chair décroître

Ruines vous êtes entières
Dans le champ de ma vision
Comme à plaisir décharnée
Comme à douleur annulée.
(...)

Paul Eluard

2. Le mercredi 26 novembre 2008, 18:27 par Valérie

Ailleurs n'existe pas, ailleurs n'est que la fuite de soi ...
Ce texte d'Eluard est magnifique ...