La peau douce.

Je travaille à lisser la paroi. De part et d’autre. Aucune prise possible.

Commentaires

1. Le vendredi 16 janvier 2009, 18:36 par Valérie

A quoi ça sert de "lisser" la paroi ... en sera-t-elle moins infranchissable?

(excusez-moi pour ce silence prolongé)

2. Le samedi 17 janvier 2009, 12:23 par tomtom

Plus de prises, plus de douleurs.

Simplement le contact froid et implacable du tout puissant.

3. Le dimanche 18 janvier 2009, 16:54 par J.

Je regarde la moitié pleine de la bouteille, et j'apprécie le retour plus que je ne blâme le silence.

Et, pour toi Tom, du Guillevic encore :
"Je suis ailleurs en moi
Où le calme est puissant."

Et pour tous les autres : j'ai la gueule de bois...

4. Le dimanche 18 janvier 2009, 18:18 par F

Moi je potasse "le cerveau à 100°/°" (fichtrement informé) : l'alcool diminue voire épuise le taux de sérotonine... Be careful J...

5. Le lundi 19 janvier 2009, 18:05 par J.

Et ça fait quoi, la sérotonine ? J'espère que ça n'a rien à voir avec le plaisir ! Parce que pour tout le reste, hein, franchement, pour ce que j'en fais de mes neurones !
Si je pouvais diminuer voire épuiser mon cerveau tout court, avec ça...

6. Le lundi 19 janvier 2009, 20:10 par Valérie

je crois ça à un peu à voir avec le plaisir mais aussi et surtout avec l'aptitude au bonheur: sérotonine, dopamine ... ce sont des substance que sécrète notre cerveau et qui en fonction de la quantité facilitent l'aptitude ou l'inaptitude au bonheur (évidemment ceci n'est qu'une version walt disney!)
Lire Cyrulnick, de chair et d'âme (je ne suis plus toute à fait sure du titre, mais j'ai la flemme de chercher)

7. Le mardi 20 janvier 2009, 13:24 par hippon

Le "Moi-Peau" de Didier ANZIEU?

8. Le mercredi 21 janvier 2009, 21:58 par J.

Je ne connais pas cet auteur, mais, oui, c'était un peu l'idée.

Enfin, tu vois, je suis toujours dans La Paroi.

Je cherche, avec lui, lentement (pas facile, cette paroi, avec ce prendre). Ça n'avance à rien. Le temps passe, tu le sais, toi aussi, je suppose.

Lisser pour ne plus la sentir, la souffrir (en peinture). L'oublier, cette paroi, oublier l'autre côté, tous les côtés. Qu'il y a même des côtés, qu'il y a autre chose. Devenir un peu nulle part.

La peau douce, l'aspiration au néant.

9. Le mercredi 21 janvier 2009, 22:13 par hippon

ou l'aspiration de l'Autre... coté de la paroi