Apneumie.
On s’efface, on s’efface, on s’abstrait des grands espaces. On part avec ses histoires. Ne reste qu’un souffle, qui ne fait aucun bruit, n’est rien, n’apparaît qu’à travers. Décapité du centre, l’irréel est partout à s’arracher les peaux, se démembrer peinard. On vous souhaite un beau printemps, et on célèbre l’hiver.
Commentaires
Un air de bashung à la première lecture... et un air de toi en profondeur
Un désir toujours,
au temps présent de te (re)voir et d'échanger,
sur nos aires du tant
Ah oui, un sacré air de Bashung, oui. Ça me fait plaisir que tu l'aies reconnu. Quelquefois je me dis que si on enlève tout ce que je pique ça et là, il ne reste que dix mots (parmi lesquels, silence, absence, etc.).
J'ai pensé prendre ma machine à CO pour aller te rejoindre en bords de mer, pendant ces vacances ; et puis, ma cuisinière, mes giboulées personnelles et mon incapacité à nier certaines improbables possibilités m'ont empêchée de partir. Je reste, je reste.
Et puis, les week-ends (et tu as remarqué, il n'y en a toujours qu'un par semaine ?!?) sont souvent musicaux. Enfin, bref. Viens quand tu n'es pas loin, n'hésite pas, toi.
Je t'attends quant tu veux