Chacun sur sa montagne.

Comment fait-on ?
Pour dire des mots, faire des pas, continuer.
Tout à l’heure un roseau a frémi. Souffrait-il, lui aussi ?
Du faible que chacun est
nous malmenons le temps,
créons une lamentation cosmique.
Notre monde.
Et chaque poussière d’être pleure
des larmes originelles.
Seul d’être seul parmi les seuls.
Quand nous devrions tout aimer.
Mais comment fait-on ?

Commentaires

1. Le jeudi 18 juin 2009, 12:08 par UPtiSnkGlcPrLRte

Chacun sur sa montagne.
Mais une seule être aux pieds des grands volcans.

OUI !
COMMENT FAIT-ON ?

2. Le jeudi 18 juin 2009, 13:01 par J.

J'ai honte, de ne pas aimer cette vie, maintenant.
Je ne l'aime pas plus (je la donnerais, la mienne exécrée, pour revenir en arrière et prendre ce que j'attends et qui a été pris injustement).

Et je ne sais pas comment on fait. Mais les choses du monde se font même si nous n'y comprenons rien. Elles se feront.

Et il faut aimer. Encore.

3. Le mardi 21 juillet 2009, 01:57 par Niflheim

L'ellipse d'un cri
va de montagne
à montagne.

De l'oliveraie,
ce doit être un arc-en-ciel noir
sur la nuit bleue.

Comme l'archet d'un violon,
le cri a fait vibrer
les longues cordes du vent.