L'apaisante impossibilité des pas
mille fois recommencer
sans faillir
aux mêmes faiblesses
mêmes chutes
mille souffles pour nourrir
tendrement
la solitude végétale
qui ne sait que mourir
mille courbes à s’infléchir
vers le point
infiniment sensible
toujours attenant
mille lunes repartir
au possible
le plus nocturne de la nuit
enveloppante
mille mots pour faire silence
patiemment
mille heures pour une seule
qui se suffirait
de revenir
mille fois recommencer
encore