D'un côté il y a 72 et 48 et de l'autre coté, il faut réfléchir à la suite du programme et passer les voir. Entre les deux, un nouvel article sur la vie quotidienne publié sur [S É M I N A I R E] qui porte le beau titre (quoiqu'un peu long toutefois) de Accélérations vertigineuses : organisation au quotidien, hybridation de micro-pouvoirs, accomplissement de ses rêves, par Pantaleo Elicio. Ça fait peur. L'article est touffu, mais j'ai relevé ce passage :

La multitude fonctionne dans la construction des processus d'organisations autonomes. Cette forme d'organisation a comme caractéristique de se déployer autour et par des micro-actions au quotidien et cherche à répondre aux besoins de la vie de tous les jours. C'est dans cette démarche que la multitude produit ses revendications et ses négociations. Pour la multitude, le quotidien est considéré comme le lieu privilégié de lutte, le lieu de vérification de l'efficacité de son action politique, le lieu du changement. L'action politique ou sociale a un sens pour la multitude si elle est capable de modifier « le quotidien », « le présent ». La lutte et l'engagement sont considérés comme des instruments pratiques pour essayer de réaliser des modifications concrètes dans la vie de tous les jours, dans un souci permanent d'élargissement de sa superficie sociale, d'hégémonie sur les pratiques socioculturelles de la vie de tous les jours.

Pas mal. Il y a même des définitions de façon à ce que l'on sache de quoi l'on parle. Étonnant.