Me voici encore, pour la deuxième fois en 5 ans de carrière, au nombre de ces malchanceux professeurs de philosophie qui se retrouvent assignés à prétendre enseigner la philosophie en classes technologiques, et plus spécifiquement en STI puisque mon lycée n’a que cette vocation (classes de génie mécanique et de génie électrique composées d’élèves qui n’ont, de leur propre aveu, guère de génie - car ils sont dépourvus de beaucoup de choses mais pas d’humour). Qu’ai-je mérité pour recevoir une telle punition ? Je ne sais. Pourtant, j’ai eu mon concours, comme tout le monde, et à une époque où le CAPES (52 postes) pouvait prétendre à un certain niveau d’exigence. Je suis bi-admissible à l’agrégation externe de surcroît. Non, je ne vois pas pourquoi. La qualité de l’enseignant n’a certainement rien à voir dans tout cela. Juste une question de malchance, de points et de mutation ratée.

Plaidoyer pour la suppression de la philosophie dans les classes techniques