Un petit tas de liens pour le dimanche soir.

Devrait-on légaliser la polygamie ? Cette question a été récemment soulevée dans les médias et elle risque de refaire la manchette encore et encore. Jusqu’à maintenant, l’opinion selon laquelle il faut maintenir l’interdiction semble faire consensus. Dans le contexte actuel, cette opinion me semble en effet justifiée. Mais je ne suis pas convaincu par l’argument généralement avancé pour justifier cette opinion.

Légaliser la polygamie ?

Le carnet Web de Martin Leblanc, autour des problèmes de société, d’éthique appliquée et de philosophie politique.

« L’atelier démarre par une question inscrite au tableau, que les enfants découvrent, au moment où elle est inscrite. Par exemple : « C’est quoi réfléchir ? ». Cette question a été choisie, soit par moi-même, l’enseignant, en fonction de ce qui m’apparaît subjectivement intéressant pour mon groupe-classe, soit par les élèves, à qui je demande des thèmes philosophiques qui pourraient les intéresser. Sachant que des règles de conduite pendant ce moment ont été indiquées au début de l’année, l’atelier démarre très rapidement à partir de la question, sans besoin d’autres paroles.  »

Mon regard sur les ateliers de réflexion collective

Daniel Gostain et les ateliers de philosophie pour les enfants, avec 2 comptes-rendus de séances sur la vérité et le mensonge.

« Cette spécificité consiste tout d’abord à renoncer à la « philosophie académique » marquée par les grandes problématiques métaphysiques de la tradition, qui n’ont généralement pas leur place dans les questionnements de projet, ainsi qu’il ressort avec évidence de l’expérience pédagogique de chacun. Cela implique de détourner les étudiants de la tentation consistant à « plaquer » des problématiques ou des notions toutes faites d’histoire de la philosophie sur leur projet, lequel est toujours original et singulier et appelle des notions et des problématiques propres, qu’il faut construire au cas par cas. Mais cela signifie qu’il faut nous détourner nous-mêmes, professeurs de philosophie, de la tentation qui consisterait à exiger des candidats, dans leurs travaux écrits comme dans leurs prestations orales, des connaissances d’histoire de la philosophie ou une maîtrise des grands textes classiques, qu’ils ne sont pas tenus de connaître et que nous n’avons pas à attendre d’eux. Nos exigences sont ailleurs et sont cependant proprement philosophiques. »

La philosophie appliquée

Le carnet Web de Stéphane Vial.