« J’ai retenu la vie
Pour que dure l’instant sous le poids des mémoires
j’ai retenu la nuit
plus doucement qu’une main de femme
plus longuement sans oublier
contre des murs vivants
sur un étroit chemin utile comme un arbre »

Nadia Tuéni, juin et les mécréantes

Alors que je voulais te montrer que tu avais tort de vouloir supprimer tes poèmes, en en sélectionnant quelques uns pour les rassembler sous la forme d’un livre que je t’aurai offert à ton retour à la mi-juillet, voilà que j’apprends que, non seulement tu as déjà fait tout ce travail en m’envoyant ton propre manuscrit, mais qu’en plus tu arrives dans 3 jours : alors oui, s’en est et oui c’est maintenant ou jamais.