Merde à l'écologie !
5 juillet 2009
« Tout cela ne faisait de mal à personne, puis l’écologie nouvelle est arrivée, pas celle des marguerites et du foin, l’écologie majuscule, la sérieuse, la consciente de…, la responsable de…, celle qui pèse en politique, celle sans qui l’apocalypse serait pour demain matin.
Je suis resté sur mes positions, je me suis rapproché des zones industrielles, j’ai mangé du maïs muté, j’ai aérosolé ma maison, mais j’ai bien senti que je n’étais plus aussi libre de mon inconséquence, l’écologie, on avait plus le droit de s’en foutre. On a d’ailleurs plus droit de se foutre de rien.
Pourquoi ? Parce que la morale.
Pris entre les mâchoires du bien et du mal, le destin de l’inconséquent est d’être mastiqué. L’écologie l’a bien compris, la morale est une arme de construction massive. Après des années de présence virtuelle, et prenant exemple sur de glorieuses réussites antiques, elle se désigne désormais comme l’incarnation du bien commun (le bien commun se définissant comme le bien que l’individu ressent mal). Incarner le bien commun impose des concessions à la tolérance et un détour obligatoire par les chemins de la culpabilité.
Morale et culpabilité partagent siamoisement leur espace.
Le culpabilisateur laïque est la grande figure du monde contemporain. Par un étrange glissement, l’intolérance a quitté sa soutane. Après des siècles de dévalorisation orchestrée par saint Augustin et ses disciples, autour du péché originel qui fit de nous des êtres de faute, nous révélant que le geste le plus anodin, comme croquer une golden dans un jardin, pouvait entraîner une catastrophe collective éternelle, la culpabilité est sortie des églises. »Antoine Senanque, Merde à l’écologie !
Commentaires
Cher Antoine SENANQUE,
n’ayant pas comme vous accés au colonnes du monde pour m’exprimer, je suis bien content d’avoir trouvé ce forum pour vous répondre… en espérant que vous me lirez peut-etre…qui sait ?
vous avez 100 fois raisons:
Nombre de ces écologistes apartiennent à cette “sainte inquisition” qui n’ose dire son nom. D’ailleurs j’en profite pour regler un compte avec quelques uns de ces gens là:
il est de bon ton d’etre de gauche quand on est écolo !
Quelle stupidité ! Lorsqu’on est écolo, c’est par objectivité.Si l’on est convaincu que l’environnement est en danger,c’est en raison des données que nous transmettent les médias.Une idéologie quelle qu’elle soit n’a rien à faire ici. Le PS est d’ailleurs plus une espèce menacée qu’autre chose…:o)
Bon! ça c’est fait!… et ça fait du bien!
bon,maintenant, sans etre un as en sociologie, laissez moi tout comme vous decrire l’un des mecanismes qui anime cette fois non pas les écolos, mais plutot nos chers “décideurs”, qu’ils soient élus ou bien à la tete de nos grandes entreprises. Ces gens là, forcemment carriéristes, ont passé des décennies à se constituer un CV ou un carnet d’adresses leur permettant d’arrive là ou ils en sont. Autant dire que la notion de performance et de rentabilité prime sur le reste et exclue toute decision qui serait couteuse ou impopulaire et qui surtout ne delivrerait ses effets que des décennies plus tard.
Les grands de ce monde n’anticipent pas les crises, ils les gèrent (subprimes) voir meme les provoquent quand ça les arrange (irak).
Alors, Mr Senanque, plutot que de cracher sur l’écologie sous pretexte que certains de ses defenseurs sont partis pris, essayez donc d’argumenter.
Face à cette crise majeure qui s’annonce peut etre, nous avons tous besoin de nous positionner.
Essayez donc de vous rendre utile plutot que de vous défouler, vous avez l’air bien plus dangereux que ceux là même que vous critiquez !!!
A bonne entendeur ….
haha bien joué reriquet,tu illustres parfaitement le propos de Senanque,bien qu’ayant tenté de refouler ta moralité,elle ressort qd meme sur la fin^^
C’etait bien tenté mais ce n’est pas donné à tout le monde d’avoir la haine.