Frédéric Simon-Le Hyaric - Mot-clé - nerotBlog d'écriture2024-02-01T13:12:23+00:00urn:md5:be38b9786592f63d34bce779b1d678b7DotclearLa partition de Narvilone (15)urn:md5:57c1f37910ba901ad3c94cfe1fd603012011-11-30T09:47:00+01:002013-07-08T16:50:52+02:00SrédéricLa partition de Narvilonefantasygaléirmaking-ofnarvilonenerotpartitionromanécriture<p>Stop ! On se calme ! Break ! Temps mort !</p>
<p>Aujourd’hui, dernier jour de la deadline, je devrais encore foncer, écrire et encore écrire pour espérer atteindre mes fameux 50 000 mots. Mais… non.</p> <p>Ce mois aura été une vaste course de fond, avec pour leitmotiv avancer coûte que coûte. Le problème c’est qu’en fin de compte, je m’aperçois que j’ai privilégié la forme au fond, et que c’était une mauvaise idée, du moins selon le procédé que j’ai tenté de mettre en place.</p>
<p>Ce que j’entends par là, c’est que le seul but a été parfois d’aligner les mots, ce qui ne saurait suffire à me satisfaire. Écrire une scène et se dire “zut, y’a une incohérence par rapport à ce que j’ai écrit avant mais je n’ai pas le temps d’harmoniser le tout” n’est absolument pas bon, au sens où tout en avançant, je cumule les problèmes à corriger. Ce qui fait que même si je me retrouve avec une certaine matière, il faudra la reprendre intégralement, améliorer les phrases déjà écrites, rajouter des scènes, changer des éléments qui ne cadrent plus avec certains développements.</p>
<p>Bref, ce premier jet ressemble finalement à une base de travail bien imparfaite, comme un dessin fait au crayon gris et dont les images ne seraient que de vagues esquisses. À mes yeux, ce brouillon de roman est trop brouillon. On ne bâtit pas une maison sur du sable, or c’est un peu ce que j’ai fait : on ne prenant pas le temps de bien poser mon plan et l’histoire, j’avais décidé de commencer l’histoire à un certain moment M, décision prise un peu au hasard. Au fur et à mesure de mes avancées, j’ai vite compris que le début devait se situer bien en amont dans la biographie de mon héros, car l’évolution du personnage ne s’explique que par des événements antérieurs que je n’avais pas couché sur papier, par manque de travail sur le plan.</p>
<p>De manière générale, il ressort donc que ma méthode habituelle d’écriture, qui consiste à poser un synopsis de base et de voir où l’histoire me porte, est décidément une bonne idée, ou du moins une méthode d’avancer qui me convient très bien. Parce que dans ce genre de cas, même si je ne sais pas où je vais, je prends le temps de poser les choses, d’écrire quelque chose qui me convient au niveau de la qualité. Si je m’aperçois que pour le besoin de l’histoire, je dois revenir en arrière pour développer un élément qui s’avèrera important, je ne suis pas obligé de tout remettre à plat, juste de modifier quelques détails, dans la mesure où ce que j’ai écrit jusque-là, bien qu’imparfait, est solide dans ses grandes lignes. Écrire à la chaîne n’est donc pas pour moi, ça demande trop de travail de correction en aval.</p>
<p>Même si je n’ai pas fini d’écrire le premier tome de ma trilogie, il est grand temps de déjà tout reprendre du début pour solidifier les bases. C’est ce que je vais m’évertuer à faire à partir d’aujourd’hui. J’avais annoncé une pause en décembre pour réattaquer en janvier avec soumission du deuxième jet à mes beta-lecteurs, mais j’ai l’intention de battre le fer tant qu’il est encore temps. Y bosser un peu chaque jour, mais débarrassé du spectre d’une deadline qui s’avère plus contraignante qu’efficace dans mon cas.</p>
<p>Et je vais pouvoir revenir à mon grand amour : le papillonnage ! Pas dans les mêmes proportions qu’avant, c’est certain, mais simplement varier les plaisirs, et venir à bout de quelques projets commencés mais laissés au bord de la route au fil des mois voire des années : <em>Pérégrinations</em>, un scénario de BD SF (collaboration avec l’ami Wan), les romans <em>Minos</em> et <em>Leo</em>, ma série de quatre nouvelles pour le forum Heilénia (dont une seule est écrite à ce jour), la fin de ma fan-fiction Star Wars sur Jocasta Nu (sous forme d’une douzaine de nouvelles), des nouvelles Star Wars sur l’Escadron Rouille (série commencée avec Titi77, qui a malheureusement abondonné l’écriture entretemps), quelques fiches importantes à écrire pour l’encyclopédie Star Wars Anakinworld, et… après on verra !</p>
<p>Finir tout ce qui est commencé sera une très bonne chose, d’autant que je suis déjà dans les startings-blocks pour un certain nombre d’autres projets, dont seuls les concepts sont posés…</p>
<p>Quoi qu’il en soit et pour en revenir au sujet, je vais continuer à partager les avancées de la Partition de Narvilone sur le même rythme qu’aujourd’hui, pour faire de l’ensemble assez disparate et inégal écrit jusqu’ici quelque chose de solide qui tienne la route.</p>La partition de Narvilone (14)urn:md5:b53f05fd6a410d22e14599bfda6f4a4d2011-11-28T20:49:00+01:002013-07-08T16:51:09+02:00SrédéricLa partition de Narvilonefantasygaléirnarvilonenerotpartitionromanécriture<p>La course contre la montre continue, et y’a encore du taf !</p>
<p>Aujourd’hui, je vais m’arrêter sur un parallèle entre le début du roman et le début d’une autre histoire écrite dans le temps…</p> <p>Manquerais-je d’imagination ? Je pensais que non, mais je commence à avoir un doute.</p>
<p>L’histoire de la Partition de Narvilone telle que je suis en train de la raconter se décline en plusieurs grandes parties :<br />
1* L’arrivée sur le trône de capitan de Nerot à l’âge de quinze ans, et les mesures qu’il appliquent pour s’approprier son capitanat (équivalent d’un comté ou quelque chose comme ça, bref une circonscription administrative, laïque, dominé par une classe dominante de type noble)<br />
2* Son voyage jusqu’à la capitale pour prêter serment d’allégeance au roi, et chercher à faire son trou à la cour royale, ou du moins à en poser les fondements.<br />
3* Bond de cinq ans dans le temps : Nerot réside désormais à plein temps à la cour royale, il est le courtisan le plus intime du prince héritier et fait de sa soeur la maîtresse du princesse, ce qui débouchera sur la naissance de Lacteng, neveu de Nerot et fils illégitime du futur roi. Cette partie se concluant sur l’exil de Nerot et de sa soeur, ainsi que de l’enfant bâtard.<br />
4* Pour la partie suivante, je change de point de vue : Lacteng a déjà trente ans (du moins tel que je le vois aujourd’hui ; cet âge est susceptible de changer) et semble pouvoir faire un meilleur roi que sa jeune soeur, fille légitime, elle, mais dont le caractère ne s’accorde pas avec celui d’une souveraine.<br />
5* À partir de là, tous les germes conduisant à la partition du royaume sont posés, et celui-ci peut chuter…</p>
<p>En fin de compte, pour avoir un plan équilibré sur l’ensemble de l’histoire, je me retrouve face à une trilogie : les parties 1 et 2 forment la première partie, celle qui fait l’objet de mon “roman en un mois sur le modèle du NaNoWriMo”, la partie 3 forme le second tome, comprenant les machinations à court terme qui semblent échouer, tout en posant les germes de la chute du royaume, et les parties 4 et 5 forment le dernier tome, l’apothéose, ou au moins la conséquence de tout ce qui est narré auparavant.</p>
<p>Voilà en ce qui concerne la trame générale, que je trouve sympa par ailleurs (et heureusement vu que je suis l’auteur !).</p>
<p>Là où je trouve que mon imagination est prise en défaut, en revanche, c’est dans le traitement de la première partie. Ce thème de “J’arrive au pouvoir et je donne des coups de pied dans la fourmillière pour tout changer autour de moi” est un thème qui semble tendre à devenir récurrent chez moi. Je l’ai d’abord utilisé dans mon roman inachevé “Minos”, quand le héros éponyme a “pris les choses en main”, en tant que chef pirate puis comme comte Ertos au service du royaume de Lul puis, dans un parallèle encore plus évident, quand le héros de ma fan-fiction Star Trek Harry Harlington a pris les commandes de l<em>‘USS Baltimore</em>. Des héros qui ne doutent de rien, qui font ce qu’il leur semble juste et qui se donnent les moyens de mener à bien leurs ambitions.</p>
<p>Quoi qu’il en soit, je prends bonne note de cette attitude récurrente, ne serait-ce que pour l’éviter à l’avenir. Ce serait dommage de tomber dans le poncif, en espérant que ce ne soit pas déjà fait…</p>
<p>Un gros problème pour un auteur, je pense : éviter de tourner en rond, alors qu’on a plutôt tendance à avancer fermement dans une direction sans se poser de question, le nez dans le guidon. Mais ce faisant, on manque évidemment d’un recul qui pourrait pourtant être salutaire…</p>La partition de Narvilone (13)urn:md5:efc278b979ab02d45e4236180040fc532011-11-27T12:48:00+01:002013-07-08T16:51:31+02:00SrédéricLa partition de Narvilonefantasygaléirmaking-ofnarvilonenerotpartitionromanécriture<p>Bon sang, on est déjà le 27 ! Aujourd’hui inclus, me reste quatre jours pour boucler le roman !</p>
<p>Alerte rouge !</p> <p>Si près du but, voici sonner l’heure d’un premier bilan.</p>
<p>Je suis en retard, sans conteste. Même en mettant les bouchées doubles, le défi va être difficile à tenir. On a beau avoir la meilleure volonté du monde, il est difficile de tenir un rythme régulier dans l’écriture dans un laps de temps donné, d’autant plus quand on a d’autres impératifs que l’écriture. Ce qui est amusant, c’est de voir l’état d’esprit dans lequel j’aurais été durant ce mois : tout ce qui se met entre mon texte et moi, je l’ai rangé dans la catégorie “parasites”. C’est-à-dire tout !</p>
<p>Ou “Comment devenir un asocial de première classe”. Faire les courses ? Parasitage ! Bosser sur la maison en cours de restauration ? Parasitage ! Faire la vaisselle, des machines et repasser ? Parasitage ! Répondre aux mails, participez à divers forums et blogs ? Parasitage ! Tomber malade y’a une semaine et tousser comme un crevard avant de se décider à consulter ? Parasitage !</p>
<p>À quatre jours du terme de ce défi d’écriture se pose aussi une question à laquelle je n’ai pas la réponse pour l’instant : même si j’atteins finalement mes fameux 50 000 mots, cela voudra-t-il dire pour autant que le roman sera terminé ? Je pressens que la réponse sera non, ce qui va poser un nouveau problème derrière. Dois-je continuer sur le même rythme après la date-butoir ? Ce serait sûrement le plus efficace pour être sûr de terminer, mais c’est assez rédhibitoire. Où dois-je quitter ma caverne et passer à autre chose ? Je me connais assez pour savoir que si je fais une pause, celle-ci risque de s’éterniser. J’ai toujours été très bon pour stopper net des projets en cours… et toujours été très mauvais pour les reprendre et les finir.</p>
<p>Je me console en me disant que quoi qu’il arrive, je termine toujours mes projets, même des mois voire des années après les avoir commencés. Ce qui n’est pas si mal en fin de compte. Ceci dit, je dois admettre que ça encombre énormément la tête, ces maudites histories pas finies. Quand je liste les projets en cours et les projets tout court, je me retrouve au pied d’une telle montagne que je ne sais souvent même pas par où commencer.</p>
<p>Mais je pense tout de même qu’en fin de compte, ce mois d’écriture intensive m’aura apporté une certaine rigueur : j’aurais réussi à suivre mon fil conducteur sans rien commencer à côté, ni sans me pencher sur un autre texte déjà commencé et abandonné momentanément depuis. Faire de ce <em>modus operandi</em> une habitude pourrait m’être d’une grande utilité à l’avenir…</p>
<p>Wait and see !</p>La partition de Narvilone (12)urn:md5:06db4c1bd12e4cf6077d9fa409d302ec2011-11-22T00:18:00+01:002013-07-08T16:52:19+02:00SrédéricLa partition de Narvilonefantasygaléirmaking-ofnarvilonenerotpartitionromanécriture<p>L’équilibre dans un texte : tout un programme…</p> <p>Est-il important de respecter un équilibre dans un texte, c’est-à-dire alterner régulièrement les scènes d’actions, de descriptions, de narration, les dialogues, etc, ainsi que les temps forts et les temps calmes ? Il y a des chances que oui, d’une manière plus ou moins poussée, afin d’imprimer un rythme régulier.</p>
<p>Dans le cadre de la <em>Partition de Narvilone</em>, il s’avère que ce n’est pas du tout le cas en ce qui me concerne. Déjà, je n’aime pas cloisonner un texte en me disant “là, j’ai mis de l’action, donc après il faut une scène calme pour faire retomber la pression”. Ce serait comme remplir artificiellement des cases, s’imposer des sortes de contraintes qui ne prendraient pas en compte l’histoire en elle-même.</p>
<p>Je préfère de loin me laisser porter par l’histoire plutôt que de la porter. Ça donne un côté plus spontané, sans calcul, à ce que je fais, et qui à mon avis stimule ma créativité.</p>
<p>Ainsi, tout le début du roman ne compte pas une seule ligne de dialogue avant plusieurs pages. Je présente mon personnage, tranquillement, en revenant longuement sur son passé. De la même manière, à d’autres moments du récit, j’enchaîne plusieurs pages de dialogues à la suite avec différents protagonistes. Du coup, l’ensemble va sûrement avoir un côté décousu, mais qui n’est pas pour me déplaire pour son côté spontané, auquel je m’aperçois que je suis très attaché. A contrario et pour me compliquer la tâche, je dois avouer que l’équilibre est toujours préférable aux excès, en toutes choses.</p>
<p>Reste donc à savoir si, au résultat final, les excès en question desserviront le texte, ou s’ils feront sa force (ou son style, ou personnalité, au choix). Je sais d’ores et déjà que lors de la deuxième mouture de l’histoire, je me pencherai plus attentivement sur cette problématique : mais je ne ferai des modifications conduisant à un meilleur équilibre que si cela me semble justifié, après réflexion. Les avis de mes béta-lecteurs devraient être intéressants à ce niveau…</p>La partition de Narvilone (11)urn:md5:598f0247102d12fbd756983640e38e772011-11-16T15:27:00+01:002013-07-08T16:52:35+02:00SrédéricLa partition de Narvilonefantasygaléirmaking-ofnarvilonenerotpartitionromanécriture<p>À côté de mon plan jeté à la poubelle et de mon écriture désormais en roue libre, je pense déjà à la suite. J’avance à mon rythme, plus tranquillement que je le voudrais mais sûrement, mais je pense déjà à la suite, à savoir à ce qui se passera quand j’aurais fini d’écrire le roman…</p> <p>Par suite, j’entends pondre une deuxième mouture, car je sais d’ores et déjà que la version en cours est mal écrite. Avec l’impératif d’écrire tous les jours un certain nombre de mots, je me vois contraint de privilégier le fond à la forme, ce qui fait que j’écris le texte comme il vient, sans trop me préoccuper de comment je l’écris.</p>
<p>Qui plus est, comme j’ai abandonné mon plan et suis parti dans une nouvelle direction, tout le début est à réécrire : j’ai choisi de démarrer l’histoire à un moment M or, maintenant que j’ai bien avancé, je me rends compte que ce début n’est plus celui qui convient.</p>
<p>Tout ça pour dire que je suis loin d’en avoir fini avec La partition de Narvilone. Le gros morceau consiste à pondre le premier jet, l’intégralité du texte dans un style forcément à retravailler.</p>
<p>Dans un deuxième temps, je passerai à autre chose en décembre, car j’ai un certain nombre d’autres projets restés en stand-by, en bon roi du papillonnage que je suis.</p>
<p>Le troisième nous amènera en janvier 2012, et consistera en une réécriture de ma part : réécrire intégralement le début, chapitrer le livre et pondre une deuxième version, dans laquelle je traquerai toutes les coquilles et autres maladresses dans le style.</p>
<p>Au fur et à mesure de mes avancées dans cette deuxième mouture, je commencerai à échanger avec mes béta-lecteurs habituels, ce qui conduira inévitablement à une troisième mouture. C’est amusant (et frustrant quelque part, aussi) de constater à quel point il est bien plus facile de déceler les erreurs chez les autres que chez soi ! Sur cet échange avec les béta-lecteurs, il pourrait durer longtemps car on trouve toujours des défauts, mais dans ce cas on n’en finit jamais. Donc je ne ferai qu’un échange et prendrai en compte (ou non si je ne les trouve pas pertinentes) les remarques qu’on me fera.</p>
<p>Et une fois cette troisième mouture écrite, il sera alors temps de chercher un éditeur. Cela fait maintenant cinq ans que j’écris et je n’ai jamais été publié par un professionnel. Normal : pour cela il aurait fallu proposer des textes à des éditeurs, ce que je n’ai jamais fait.</p>
<p>Pourquoi, au fait ? Quand j’ai commencé à écrire, je me suis inscrit sur un forum d’écriture, mais le niveau local était trop pointu pour moi. J’ai donc décidé de commencer à un échelon inférieur, en quelque sorte, et j’ai décidé de faire mes premières armes sérieuses dans la fan-fiction : d’abord Star Wars, puis Star Trek. D’ailleurs, le seul et unique roman dont je suis venu à bout à ce jour est “Tel’Ay Mi-Nag II : Rédemption”, qui se déroule dans l’univers de Star Wars.<br />
En parallèle, j’ai commencé plusieurs romans, tous en stand-by depuis, et j’ai surtout écrit des nouvelles. Certaines ont été publiées dans des webzines ou des revues (et une bientôt dans une anthologie papier), ce qui est assez gratifiant : on se dit alors qu’on doit avoir un minimum de talent… quoi que cette expression subjective et obscure veuille dire.<br />
En fait, écrire des nouvelles et de la fan-fiction a été pour moi une manière de progresser, de créer mon style, mais le but a toujours été d’écrire et de publier des romans. Le moment de ma première soumission de tapuscrit à un éditeur est donc prévu pour l’an prochain.</p>
<p>Ce sera un moment très intéressant car mon style actuel sera jugé, ou tout au moins l’intérêt (ou le non-intérêt) de mon histoire. Quoi qu’il en soit et quel que soit le résultat de cette soumission, le but est d’en retirer des informations constructives, de savoir vers quelle direction je dois me tourner afin de m’améliorer en tant qu’écrivant.%%ù
Je connais déjà un certain nombre de mes lacunes : mauvaises descriptions, que ce soit sur le physique des personnages comme de l’environnement, utilisation a minima de métaphores (et quand je dis a minima, je veux dire qu’il y en a très peu et qu’elles ne sont jamais assez bien pensées pour bien s’inscrire dans le contexte de l’histoire), une pauvreté générale en terme de vocabulaire et enfin un style pas forcément attrayant (au sens pointu, avec de jolies variations utiles dans les structures de phrases).</p>
<p>Et non, ce n’est pas de l’auto-apitoiement : je suis fier de tout ce que j’écris car au moment où je ponds un texte, je ne suis pas capable de faire mieux : donc je suis forcément au “top”, entre guillemets car il est fort possible que ce “top” soit au ras des pâquerettes…</p>La partition de Narvilone (10)urn:md5:3bfdd03c9f75f31fc770e3eb95e1a7d62011-11-13T14:08:00+01:002013-07-08T16:53:14+02:00SrédéricLa partition de Narvilonefantasygaléirmaking-ofnarvilonenerotpartitionromanécriture<p>“Ah quand même !”, “Ouf !”, ou “Il était temps !”. Voilà ce que je me suis dit ce matin, quand est enfin arrivé le déclic ! Alors que j’arrive déjà au 13ème jour d’écriture, ce n’est que d’aujourd’hui que j’ai le sentiment de m’être enfin approprié mon texte…</p> <p>Plus j’avance, plus je suis convaincu que le plan de l’histoire est mauvais. J’en reviens toujours à ce que j’ai dit depuis le début : avec plus de temps, j’aurais pondu un vrai plan détaillé, en béton, que je n’aurais ensuite eu qu’à “suivre bêtement” lors de la phase d’écriture. Or je n’ai pas eu le temps de le préparer comme je le voulais et je me retrouve à faire ce que je voulais éviter : n’avoir qu’un simple fil conducteur (des lieux et des événements majeurs) et un grand flou pour les détails et l’avancée logique des scènes.</p>
<p>Du coup, je me retrouve à naviguer à vue, à écrire au feeling alors que c’est ce que je voulais éviter. Et au fur et à mesure que les éléments se mettent en place, avancée de la trame, conception des personnages secondaires indispensables au développement de l’histoire, etc, le rapport au plan se fait de plus en plus lointain. J’improvise chaque scène après l’autre.</p>
<p>Comme je suis aux antipodes de ce que je voulais faire et que je n’étais même plus certain de me raccrocher aux grandes lignes du plan, j’ai été jusqu’à me poser la question de l’abandon de cette histoire, le temps de retravailler sérieusement le plan avant de reprendre. Mais comme je voulais coûte que coûte finir, m’en tenir à ma ligne de conduite d’avancer tous les jours l’histoire en suivant un rythme régulier, j’ai continué, même si l’enthousiasme n’était d’ores et déjà plus au rendez-vous.<br />
Qui plus est, je me suis quelque peu donné les moyens d’être “obligé” de rédiger mon histoire jusqu’à son terme en faisant mes notes de blog sur l’avancée du projet. Si j’arrêtais aujourd’hui alors que j’ai prétendu que j’irai au bout, c’est mon ego qui en prendrait un coup : donc pour une fois qu’il peut m’être utile d’une manière constructive, celui-là, je n’ai pas l’intention de le laisser tomber.</p>
<p>Bref et quoi qu’il en soit, c’est alors que la lumière est apparue, pas plus tard que ce matin ! Le déclic sorti d’on ne sait où, le petit truc qui transforme une activité qui commençait sérieusement à virer à la corvée… en plaisir !<br />
Alors que j’enchaînais les scènes de réflexion du héros et la présentation de nouveaux personnages, je savais que je perdais de vue le but (ou la fin) de l’histoire, et que je devrais gérer les conséquences de l’apparition de ces nouveaux protagonistes, mon optique a brusquement changé. Ma manière de penser a évolué et je me retrouve, à nouveau et enfin, sur un chemin connu.</p>
<p>Je me laisse porter par mon histoire. Comme je suis mauvais (encore aujourd’hui avec la Partition de Narvilone) pour pondre des plans précis, j’ai l’habitude d’écrire au feeling, de me laisser porter par elle, donc. Or c’est un sentiment que je n’avais pas encore éprouvé sur ce livre : j’étais plutôt dans une optique de tenir mon rythme vaille que vaille, manière de procéder inhabituelle pour moi et qui ne me satisfaisait guère.<br />
Désormais, j’ai franchi le cap, je retombe dans mes schémas classiques d’écriture, ce qui rend l’avancée bien plus aisée et me fais surtout retrouver le plaisir d’écrire. Ce changement d’état d’esprit s’est fait naturellement, instinctivement, après que j’ai écris ce matin. Quand j’ai arrêté, j’ai fait un peu de rangement, de toilette, préparé le déjeuner, etc, bref les activités les plus terre à terre qui soient, sauf qu’à un moment… je me suis rendu compte que j’étais en train de continuer à créer l’histoire dans ma tête, reprenant mentalement là où je m’étais arrêté sur le papier. Après réflexion, cette manière de faire a toujours été mon moteur pour avancer une histoire : je sais alors qu’elle vit avec moi et qu’elle va continuer à se développer.</p>
<p>Ce matin, je me suis donc réellement approprié mon histoire. Ce qui change tout. Je me demande où elle va me conduire, et j’ai hâte de le savoir. Car oui, je ne sais pas ce que va donner l’histoire et je ne le saurai qu’au fur et à mesure que je l’écrirai. Et je trouve cela plutôt enthousiasmant !</p>La partition de Narvilone (9)urn:md5:0fe70a70d82be78b51706e2ebd3aed782011-11-11T19:52:00+01:002013-07-08T17:48:16+02:00SrédéricLa partition de Narvilonefantasygaléirmaking-ofnarvilonenerotpartitionromanécriture<p>23 000 mots…</p>
<p>L’histoire prend forme et, j’ai envie de dire comme prévu vu que je n’ai pas réussi à travailler sérieusement mon plan comme j’aurais voulu le faire, des éléments imprévus s’ajoutent à la trame originelle… ce qui n’est d’ailleurs pas plus mal car ça étoffe le tout, de mon point de vue. Je reviendrai sur ce point dans une note ultérieure.</p>
<p>Aujourd’hui, je vais parler de l’auteur que je suis créant une scène, tel que ça m’est arrivé il y a quelques jours…</p> <p>Donc dans l’histoire, mon héros le capitan Nerot se rend dans la capitale, afin de prêter serment au roi. Il est accompagné d’un garde du corps. Au départ, je voyais ce dernier comme l’homme de l’ombre discret qui suit son maître, prêt à intervenir au cas où. Classique, quoi. Je le voyais comme le garde du corps de Gordien, le héros que Steven Saylor met en scène à l’époque romaine, pour ceux qui connaissent.</p>
<p>Bref, unbackground inexistant pour le personnage. Tout a changé alors qu’un matin, il y a quelques jours, je me brossais les dents. Quel rapport, me demanderez-vous ? Aucun. Mais voilà que je me suis mis à repenser à une scène mineure, à la manière dont elle pourrait être mise en place. Je me suis dit qu’un dialogue serait parfait pour habiller la scène… et voilà que j’ai fait ce dialogue à voix haute, en me mettant tour à tour dans la peau des deux personnages. J’ai donné des réponses spontanées, suis revenu dessus lorsqu’elles ne me plaisaient pas, et le garde du corps s’est mis à parler de son passé, ce que je n’avais même pas prévu en commençant à “vivre” la scène. Du coup je n’ai pas eu à me creuser la tête pour le background, celui-ci s’est imposé d’une manière toute naturelle, par le biais d’un dialogue qui s’est développé tout seul. Mon héros, Nerot, était facile à incarner vu que j’ai bien cerné le personnage, tandis que la personnalité du garde du corps s’est créée d’elle-même au fil des répliques.</p>
<p>C’est loin d’être la première fois que je me mets à improviser des dialogues entre personnages de cette manière, et je suis ravi de constater que ça fonctionne toujours aussi bien. Pour un peu, je serais émerveillé de voir à quel point c’est un procédé qui coule de source chez moi.</p>
<p>Si on me voyait dans ces moments-là, on se poserait sûrement des questions sur ma santé mentale… C’est grave, docteur ?</p>La partition de Narvilone (8)urn:md5:99f7c855191f61b6a135d74f4180ac0b2011-11-08T20:13:00+01:002013-07-08T17:49:03+02:00SrédéricLa partition de Narvilonefantasygaléirmaking-ofnarvilonenerotpartitionromanécriture<p>7 000 mots et quelques… Toujours en retard, mais il sera comblé d’ici vendredi midi, ce qui est quand même la bonne nouvelle du jour !</p>
<p>Aujourd’hui je vais revenir plus longuement sur mon perso principal, le héros de l’histoire, Nerot.</p> <p>Il y a chez moi un “tic d’écriture” concernant mes personnages. Ils se livrent à de longues introspections, surtout au moment de leur présentation. Cela me permet de les faire connaître au lecteur et de les faire osciller entre le présent qu’ils vivent et de revenir assez longuement sur leur passé. Il y a un avantage et un inconvénient à cette manière de procéder.</p>
<p>L’avantage est que le personnage est immédiatement cerné par le lecteur, qui sait ce qu’il pense voire comment il pense. L’inconvénient est que le roman commence doucement, du coup. Pas d’action, juste une plongée dans les pensées d’un homme, ce qui ne constitue pas une accroche mordante. À vrai dire je m’en fiche un peu : j’avais décidé de commencer le roman ainsi et le résultat me satisfait.</p>
<p>Je crois que c’est la première fois, lors d’un écrit, que je m’appesantis autant sur la présentation psychologique d’un personnage, au point qu’il n’y a aucune ligne de dialogue dans les premières pages. D’un autre côté, il n’y a quasiment rien sur sa présentation physique, pour deux raisons. La première est que le physique du personnage n’est à mes yeux pas très important, à moins qu’il ne contienne des éléments qui serviront le récit. Or ce ne sera pas le cas ici. La seconde tient simplement au fait que je ne maîtrise pas le vocabulaire lié au descriptions physiques, et qu’à ce jour il ne m’intéresse pas des masses.</p>
<p>Un autre point important est que le héros n’est pas un gentil. J’ai déjà créé Minos, un héros très égoïste au début du roman éponyme mais qui va évoluer vers un altruisme presque forcé, au sens où il prend conscience des responsabilités qui pèsent sur sa personne et se sent obligé de les assumer. J’ai par la suite créé Tel’Ay Mi-Nag, héros d’une trilogie de fan-fiction Star Wars qui comprend deux opus à ce jour, une novella et un roman, et dont il faudra que je m’attaque à la suite et fin un de ces quatre. Ce héros est également égoïste, fruit de son éducation et des valeurs qui le font se mouvoir. Il ne fait le bien que par opportunisme.</p>
<p>Nerot est encore différent, au sens où c’est un vrai égoïste, il n’a rien d’un gentil. Toute action qu’il entreprend est destinée à le servir lui et personne d’autre, il a de l’ambition et veut goûter au pouvoir. Ce n’est pas non plus un méchant au sens strict du terme : je n’aime pas les psychopathes caricaturaux qu’on nous présente dans les blockbusters, aussi Nerot ne tombera pas dans ce cliché. Je le vois comme un être retors et manipulateur, et j’espère que tous mes lecteurs auront envie de lui coller des baffes et prier pour que chacune de ses machinations échoue. Je vise à créer un personnage froid et détestable, et je me demande si je vais réussir…</p>La partition de Narvilone (7)urn:md5:600c11ac430ed312bec42d0c00050b5f2011-11-05T09:04:00+01:002013-07-08T17:50:51+02:00SrédéricLa partition de Narvilonefantasygaléirmaking-ofnarvilonenerotpartitionromanécriture<p>4 000 mots et des poussières…</p>
<p>Oui, je suis déjà en retard sur le planning prévu ; j’aurais dû en être à environ 6 000 hier soir, et je suis censé arriver à 8 000 ce soir (en gros).</p>
<p>Aujourd’hui, une réflexion générale sur le rythme de production…</p> <p>Petite réflexion sur ces fameux 1 666 mots par jour et leur conséquence. Comme je l’ai dit par ailleurs, ce n’est a priori pas un rythme très très soutenu quotidiennement, donc à la portée de qui prend le temps de s’investir suffisamment. J’étais confiant il y a quelques jours, je le suis moins aujourd’hui. Moins parce que la vie étant ce qu’elle est, il est très difficile de se concentrer exclusivement sur l’écriture : on a toujours des contingences extérieures, des obligations diverses et variées qui viennent nous parasiter, nous empêcher d’avancer.</p>
<p>Dans mon cas, prendre un peu de retard chaque jour ne m’a pas dérangé, du moins au début. Je me disais “C’est pas grave si je n’ai pas réussi à coller au rythme aujourd’hui, je prendrai plus de temps demain”. Sauf que plusieurs jours plus tard, le retard est déjà un peu trop conséquent. Je suis clairement confronté à un problème de rythme, qui fait que j’avance par à-coups.<br />
Pour l’instant, j’en fais un peu chaque jour, avec dans l’optique de faire beaucoup plus de temps à autre pour combler le retard. Mais le souci, c’est que je n’ai pas encore eu l’occasion de le combler, justement.</p>
<p>Bref, la pression monte déjà. Dans l’idéal, il faut que je m’arrange pour pondre chaque jour un peu que mes 1 666 mots minimum, sinon la pression des chiffres va commencer à me hanter tellement qu’elle va occulter le plaisir de l’écriture. C’est un problème d’organisation, d’auto-discipline, et je dois me pencher dessus le plus tôt possible. Déjà parce qu’à court terme (ce fameux mois de novembre d’écriture), ça me permettra d’atteindre mon objectif d’écrire un roman en un mois (ou du moins de l’avancer sur le rythme prévu, au cas où 50 000 mots ne suffiraient pas pour conclure l’histoire). Et parce qu’à long terme, prendre de bonnes habitudes d’écrire un certain nombre de mots par jour me permettra de venir à bout de bien des projets… Et en terme de projets, je suis plutôt bien pourvu ; un peu trop d’ailleurs, avec ma manie de papillonner de texte en texte.</p>
<p>L’enjeu de ce mois de novembre d’écriture pourrait donc bien s’avérer capital pour moi et la suite de ma… je mettrais bien “carrière” mais ce serait sûrement se prendre un peu trop au sérieux pour un écrivain amateur au vocabulaire pauvre, au style incertain et qui n’a publié jusque-là que des nouvelles dans des structures amateur. Mais bon, pour s’améliorer dans n’importe quel domaine que ce soit, il faut déjà savoir d’où on part, pointer nos défauts et tenter d’y remédier.</p>La partition de Narvilone (6)urn:md5:aeac9891add9f25bc7730058628c2b932011-11-01T23:25:00+01:002013-07-08T17:51:54+02:00SrédéricLa partition de Narvilonefantasygaléirmaking-ofnarvilonenerotpartitionromanécriture<p>Et c’est parti pour la rédaction ! 263 mots. Vous avez dit ridicule ?</p> <p>Alors déjà, je suis fatigué. J’ai passé une bonne partie de la journée à bosser sur mon plan, donc j’ai la tête un peu trop pleine, elle demande grâce.<br />
Ensuite, il n’y a vraiment pas lieu d’être le moins du monde inquiet concernant ma productivité, car je me suis livré à un calcul rapide qui n’augure que du bon pour la suite. Les 263 mots en question représentent en gros une demi-page word, selon ma manière de mettre en page (police 12, pas d’intervalle, ou interligne, je ne sais plus). Si on compte 500 mots par page, on s’aperçoit qu’il ne faut qu’un peu plus de trois pages pour venir à bout des 1 666 mots quotidiens pour arriver aux 50 000 en un mois.</p>
<p>Cela devrait donc représenter deux à trois heures de boulot par jour, ce qui ne paraît pas si énorme. Il m’est arrivé de pondre des chapitres d’histoires d’environ huit pages en une journée en ne faisant que ça. Ainsi, de repos demain et après-demain, je vais pouvoir non seulement coller au rythme de croisière, mais qui plus est prendre un peu d’avance, au cas où. En fait, le plus difficile dans cet exercice nouveau pour moi va consister à tenir sur la durée, à savoir tenir le rythme de croisière sur un mois entier. Et j’espère que ce principe va être formateur.</p>
<p>Pour ce qui est du fond, mes 263 mots représentent la première scène (pas encore finie) du roman et, pour commencer gaiement (sic), il s’agit de l’enterrement des parents et du frère aîné de Nerot, le héros, et de sa jeune soeur Narmili.</p>
<p>Ah, une dernière réflexion ! Dire “Je vais écrire 50 000 mots en un mois”, c’est bien gentil, mais cela ne présage en rien que le roman sera pour autant terminé ! Ces 50 000 mots ne sont que le minimum à écrire, mais qui sait ? Peut-être que ça ne représentera que la moitié du roman ? Auquel cas il faudra que je prenne sur moi pour continuer au-delà de ce mois, en continuant sur ce rythme jusqu’à noter le mot “fin”. Je suis curieux de voir où j’en serai dans un mois…</p>La partition de Narvilone (5)urn:md5:bf8e1b5a65d15efe8db9a7cfffc89f462011-11-01T19:15:00+01:002013-07-08T17:52:10+02:00SrédéricLa partition de Narvilonefantasygaléirmaking-ofnarvilonenerotpartitionromanécriture<p>Bon, les choses prennent décidément forme. Même si mon plan est loin d’être complet, je possède désormais suffisamment d’éléments pour me lancer dans la rédaction.</p> <p>L’histoire se déclinera en trois parties. Comme je n’ai malheureusement aucune idée du nombre de pages nécessaires à chaque partie, je ne peux donc pas savoir si l’histoire sera un roman en trois parties, ou trois romans distincts. Pourquoi cette dernière hypothèse ? Parce que décidément, ce sont les aventures du Capitan Nerot que je vais narrer dans les deux premières parties, tandis que pour la troisième, je fais un bond dans le temps de trente ans pour narrer la chute du royaume, et que le héros de cette ultime partie sera Lacteng, neveu de Nerot et fils illégitime du roi.</p>
<p>Un autre découpage logique serait de faire une duologie : les deux parties sur Nerot représenterait le premier roman (Nerot à 15 ans puis Nerot à 20 ans) et poseraient les germes de la future partition du royaume ; et les éléments vécus par Lacteng 30 ans plus tard représenteront la chute du royaume en lui-même. C’est cette option que je choisis de privilégier.</p>
<p>Pour en revenir à mon plan incomplet, j’ai eu le temps de poser les grandes lignes de la première partie. Une fois encore, mon plan sera un synopsis et non pas le plan détaillé dont je rêvais. Mais je pense avoir suffisamment débroussaillé le terrain pour être à l’abri de mauvaises surprises. On verra si l’avenir me donnera raison…</p>
<p>Il y aura une ultime note aujourd’hui, tard, pour faire état de l’avancement des premières pages du roman… et voir si tout s’est goupillé comme je le souhaitais !</p>La partition de Narvilone (4)urn:md5:f6c2c26eab66c5dbb22e9ac0b5bcf8ba2011-11-01T10:03:00+01:002013-07-08T17:52:46+02:00SrédéricLa partition de Narvilonefantasygaléirmaking-ofnarvilonenerotpartitionromanécriture<p>Parce que même avec la meilleure volonté du monde, on ne peut pas forcément écrire ou bosser ses histoires tous les jours, je n’ai rien pu avancer hier. Or la deadline que je m’imposais pour la préparation du roman, c’était hier. Aujourd’hui vient l’heure de la rédaction du roman. Ce qui pose un problème.</p> <p>Dois-je vraiment me lancer dans la rédaction aujourd’hui, alors que je ne suis pas prêt (et loin de là) au niveau du plan ? Dois-je me buter sur des objectifs totalement artificiels : faire le plan jusqu’à telle date puis, fini ou pas, rédiger à partir de telle autre ? L’avantage d’une telle disposition est d’être sûr d’avancer, afin d’écrire mes 50 000 mots mensuels, mon roman rédigé en un mois sur le principe du NaNoWriMo. Mais avec un plan inachevé, je vais retomber dans un travers que je comptais bien éviter, c’est-à-dire me lancer sans savoir dans quelle direction le roman va me porter, avec le risque de me retrouver dans une impasse rédactionnelle. J’ai déjà été confronté à ce type de situation, et je connais ma réaction dans ces cas-là : laisser l’histoire reposer. Le problème c’est qu’après, il me faut des mois (voire des années dans les cas extrêmes) pour me repencher sur ces histoires inachevées, ce que je veux à tout prix éviter ici.</p>
<p>Ma chance va être que je suis de repos pour quelques jours et ne reprends le taf que vendredi. Comme je n’ai rien d’urgent de prévu pour ces trois jours, je vais pouvoir me concentrer sur Narvilone. Aujourd’hui est donc LA journée déterminante, avec l’objectif ambitieux d’achever le plan précis ET de commencer la rédaction proprement dite. Le plan c’est la base, les fondations, et si elles sont le plus solides possible, la rédaction ne sera qu’un jeu d’enfant (même si mon style est toujours assez rudimentaire, de mon point de vue).</p>
<p>Pour coller à l’objectif des 50 000 mots couchés sur papier en un mois, il faut en écrire 1 666 par jour. Heureusement, ce n’est qu’une moyenne. Cela ne me dérange pas de n’en écrire que 10 aujourd’hui, du moment que mon plan soit terminé. J’en écrirais 3 000 demain pour compenser…</p>La partition de Narvilone (3)urn:md5:211f3f3bc855f787c1540e290e3be07e2011-10-30T12:03:00+01:002013-07-08T17:53:04+02:00SrédéricLa partition de Narvilonefantasygaléirmaking-ofnarvilonenerotpartitionromanécriture<p>Je suis toujours dans la phase d’élaboration d’un plan le plus précis possible, et les premières surprises commencent à arriver, qui risquent de remettre en cause la trame générale que j’avais prévue jusque-là…</p> <p>Le plan commence à déraper, donc. Pourquoi ? Parce que je suis en train de créer le personnage du comploteur, le Capitan Nerot. J’ai commencé à esquisser son historie personnelle et elle s’avère très riche, ainsi que sa personnalité.</p>
<p>J’ai toujours aimé des personnages. Je pars d’un simple concept, une vague esquisse, et au fil de réflexions qui me semblent logiques, le personnage prend de l’épaisseur, de la consistance, je commence à m’attacher à lui. Et à partir du moment où je commence à m’attacher à un personnage que je crée, je sais que ça va être un régal de le mettre en scène.</p>
<p>Une fois les bases de sa personnalité mises en place, j’ai envie de le faire vivre. Ma situation de départ était qu’il serait le comploteur, du coup je me penche sur son passé et son environnement, avec de déterminer comment il est en arrivé à ce rôle. C’est à ce stade de développement du background que Nerot a pris vie, et qu’il tend à devenir un personnage plus important que je ne l’aurais pensé de prime abord. À tel point qu’il est en train d’éclipser le rôle de Lernivinaur, le prince par qui tout est arrivé, l’homme (victime) à l’origine de la partition de Narvilone.</p>
<p>Entre ce duo de prince Lernivinaur/homme public et de Capitan Nerot/homme de l’ombre, le second s’avère pour le moment bien plus intéressant à traiter que le premier. Ce qui pourrait bien m’amener à changer radicalement l’esquisse du plan initialement prévu. Ce plan me titillait au sens où il me semblait bancal, entre une Partie 1 dédiée aux événements conduisant à la naissance de Lacteng (fils illégitime du roi) et Bilipossa (fille légitime), et une partie 2 où les deux enfants, devenus adultes, se déchirent pour prendre le pouvoir jusqu’à entraîner la chute du royaume. Bancal au sens où les héros ne sont plus les mêmes entre les deux parties, ce qui peut aboutir à une certaine… dissonance, dirons-nous. Un concept de changement de personnages principaux qui semble bizarre à mes propres yeux, une intuition que ça ne colle pas. À partir du moment où je sens intuitivement que mon plan ne va pas coller, ma conclusion est qu’il est bancal et va devoir évoluer.</p>
<p>Je me retrouve donc à poser tranquillement mon plan détaillé, qui me fait aller dans des directions imprévues originellement, et c’est toute l’histoire qui devrait en subir de profondes transformations. Toute la première partie du roman, qui narre les événements qui conduiront à la chute de Narvilone trente ans plus tard (dans la seconde partie), tend à devenir un roman à part entière, probablement le volume 1 d’une duologie. Et avec un changement de perspective, dans lequel le héros principal ne serait plus le prince Lernivinaur mais le Capitan Nerot.</p>
<p>Mais tout peut encore changer : le prince me semble terne, si bien qu’il est probable que d’une manière ou d’une autre, je veux développer sa personnalité, rien que pour équilibrer l’importance entre les deux héros. Sans compter qu’il me faut encore créer la soeur de Nerot, qui sera la mère de Lacteng, l’enfant illégitime qu’elle aura avec le prince. Je vois donc deux évolutions possibles dans le plan : soit je m’achemine vers un roman où ces trois personnages auront une importance égale, soit je reste sur Nerot comme héros principal, avec sa soeur et le prince qui gravitent autour de lui.</p>
<p>J’aime beaucoup ce processus de création de plan : c’est comme si, une fois les personnages définis, ils prenaient leur envol, indépendamment de l’auteur (ce qui est tout de même un comble !). Je joue à Dieu en créant des vies de papier mais mes créations tentent déjà d’échapper à mon autorité…</p>La partition de Narvilone (2)urn:md5:c5a0ff3c00f7aca79c0559c6d5e3fbec2011-10-28T21:19:00+02:002013-07-08T17:56:00+02:00SrédéricLa partition de Narvilonefantasygaléirmaking-ofnarvilonenerotpartitionromanécriture<p>Bon, nous voilà déjà le 28, or le but est d’être prêt à rédiger le 1er novembre. Quatre jours pour être au point. Quand bien même je ne le serais pas, le 1er novembre sera quoi qu’il arrive la date-butoir pour commencer l’écriture du roman.</p>
<p>Comme annoncé hier, j’ai recensé toutes les allusions à Narvilone dans le background créé à propos de Galéir, ainsi que dans mes propres textes. Ce qui est bien pratique, c’est que les allusions en question ne sont que des allusions, à savoir des détails mineurs la plupart du temps. Bref, ils posent un contexte mais laissent beaucoup de marges pour l’exploiter. Il ouvre des portes en esquissant de grandes lignes interprétables à l’envi. Une fois les données réunies se pose donc la problématique du plan.</p> <p>Comme je l’ai dit, je compte pondre un plan le plus précis possible, du moins selon mes critères. Comme jusque-là mes plans n’étaient que des synopsis donnant un fil conducteur, il n’est pas rare que par le passé j’ai été contraint de les modifier, en m’apercevant lors de l’écriture en elle-même que le synopsis ne pouvait être suivi pour des raisons de cohérence ou de logique. Par exemple, vous créez une personnage, affinez sa personnalité et le lancez à l’assaut de la trame que vous avez prévu pour lui. Or à certains moments, vous vous rendez compte que la personnalité de votre création ne peut pas suivre votre synopsis, car cela irait à l’encontre de sa personnalité, justement. Or un perso qui s’écarte sans raison de sa personnalité, dans ses actes ou ses pensées, perd toute crédibilité.</p>
<p>Ainsi, le synopsis de ma première scène de ce roman est le suivant :<br />
<em>Généralités sur le royaume en général, et sur la vie de prince de Lernivinaur. Le prince se la coule douce : il apprend à diriger le pays avec des précepteurs, mais apprend aussi les joies de la vie, les femmes, etc.</em><br />
Il est une époque où un tel synopsis m’aurait suffit pour me lancer, mais aujourd’hui j’essaie d’être plus carré afin de savoir précisément où je vais.</p>
<p>Donc le plan plus précis de cette scène 1 donne ceci :<br />
<em>Double narration entre la scène qui se déroule et des pensées-descriptions :</em><br />
<em>- Le présent : il est dans une salle d’étude avec un précepteur, qu’il n’écoute que d’une oreille.</em><br />
<em>- Ses pensées vagabondent autour de sa vie jusque-là : il est fils unique, orphelin de mère. + Présentation sommaire du royaume (âge, comment il a été construit), de la lignée, avec traits de caractères et traits physiques.</em><br />
<em>- Le présent : retour à la leçon, où le précepteur le rappelle à l’ordre gentiment. Lernivinaur ne l’aime pas, il est trop courtisan à ses yeux, ne cherche qu’à lui plaire et c’est tout. Un hypocrite.</em><br />
<em>- Descriptif des pensées : Lernivinaur est plutôt mou et sa vie le jour l’ennuie profondément. Il rêve de conquérir des terres, d’être un héros d’antan. Mais malheureusement pour lui, les temps héroïques sont passés, il n’est qu’un héritier de ces âges, juste destiné à perpétuer une tradition et un pouvoir. Il n’est qu’un rouage administratif, même si en haut de la chaîne.</em><br />
<em>- Les pensées évoluent : il mène une double vie : le jour, il apprend avec ses précepteurs à diriger le pays, rôle qu’il sera amené à tenir à la mort de son père. La nuit, il profite de sa jeunesse avec son ami intime, le capitan (=comte) Nerot. Il se demande quand la leçon (à définir : le protocole lié à l’accueil d’un membre d’une autre famille royale lors d’un bal officiel ? ou un truc aussi trivial et inintéressant) va enfin cesser quand…</em><br />
<em>- Le présent : le précepteur, voyant à quel point son élève est réticent à l’écoute aujourd’hui, décide de clore son cours de manière abrupte. Il affirme qu’il va en référer au roi, mais Lernivinaur ne l’écoute déjà plus. Il sait que derrière la porte de la grande bibliothèque du palais, son ami Nerot l’attend afin qu’ils aillent profiter des plaisirs offerts par la ville.</em></p>
<p>On peut constater qu’à ce stade, l’apparence des protagonistes n’est pas encore défini, de même que le décor. Pire encore, même si la scène est plus précisément décrite que lors du synopsis, je ne sais pas encore si elle est viable. Pour le savoir, il va falloir que je me mette dans la peau de mes personnages en leur faisant jouer la scène dans ma tête, jusqu’à ce que je sois assez satisfait de leur prestation pour qu’écrire la scène ne soit qu’une formalité, une partition sans fausse note.</p>
<p>D’une manière plus générale, le plan avance dans une direction telle que deux parties semblent se dessiner dans le roman : la première traite de l’entrée dans l’âge adulte du prince Lernivinaur, narre comment il va avoir un fils illégitime, Lacteng, puis une fille légitime, Bilipossa, et le voir monter sur le trône. C’est ce qu’on pourrait appeler la genèse de la partition du royaume. La seconde partie, elle, commence à la mort du roi Lernivinaur et s’attarde sur la lutte entre Lacteng et Bilipossa pour prendre le pouvoir, lutte qui débouchera sur la partition de Narvilone.</p>
<p>Pour l’instant, le synopsis avance bien, le plan se met tranquillement en place (un peu trop vu les délais, d’ailleurs), et l’impression que j’en retire est que l’histoire est centrée sur le pouvoir politique et les rapports de force au sein du royaume, les complots et intrigues de palais. Normal pour une chute de royaume, me direz-vous, mais le concept me séduit tout en ne me séduisant pas. Je m’explique…</p>
<p>Le point satisfaisant est que les intrigues que j’ai commencé à mettre en place sont assez tortueuses pour me plaire, pour que je les trouve intéressantes. Le point négatif, en revanche, c’est que j’ai peur de ne pas réussir à me captiver moi-même avec une telle histoire, peur que ça prenne une tournure rébarbative malgré des idées que je trouve sympas. Bref, dès que mes intrigues tortueuses seront réellement mises au point, il me faudra reprendre mon bâton de pèlerin pour trouver d’autres aspects attrayants, bref amener une diversité bienvenue à l’intrigue principale de l’histoire (et à mon plaisir d’écrire cette histoire, qui est tout de même LA donnée essentielle). Quand bien même ce roman ne serait jamais jugé digne d’être publié ni ne plairait à quiconque, il faut qu’il me plaise à moi. Voilà la seule chose importante, la seule qui compte.</p>La partition de Narvilone (1)urn:md5:8ee73c4a9f0c962115246cd74189134d2011-10-27T13:50:00+02:002013-07-08T17:57:07+02:00SrédéricLa partition de Narvilonefantasygaléirmaking-ofnanowrimonarvilonenerotpartitionromanécriture<p>Bonjour à tous !</p>
<p>Pas de nouvelles mises à jour ces jours-ci pour cause de mort d’ordinateur. Évidemment, vu que je n’ai jamais fait aucune sauvegarde, je n’ai donc plus aucun texte, fini, à corriger, en projet, à l’état de synopsis voire de simple idée. Heureusement, le disque dur étant a priori intact, je devrais récupérer toutes mes données en même tant qu’un nouvel ordi… d’ici peu de jours.</p> <p>En attendant, voici venir un nouveau projet. Je ne me sens en effet pas de continuer de mémoire un projet en cours, car ça risquerait de déboucher sur des contradictions avec des idées ou concepts posés sur papier (ou plutôt sur fichier) et oubliés depuis. Moralité : si je veux écrire (et je le veux), il faut que je fasse du neuf, de l’inédit… et donc lancer un nouveau projet.</p>
<p>En discutant avec mon frère il y a quelques jours, il m’a rappelé que le NaNoWrimo commençait bientôt. Le but de ce projet lancé tous les ans pendant le mois de novembre est de pondre un roman de 50 000 mots en 30 jours. Il n’y a rien à gagner, autre que la satisfaction d’avoir écrit un roman… du moins un premier jet. J’ai failli m’inscrire mais, rebuté par mon ignorance crasse de l’anglais, j’ai décidé de m’abstenir tout en retenant le concept de pondre un roman en un mois. La décision prise hier, me restait désormais à trouver mon concept.</p>
<p>Je suis d’abord parti sur l’idée d’écrire un roman lié à diverses légendes bretonnes. C’est en effet l’un de mes projets, histoire de rendre hommage à la mère patrie (sic), et l’idée initiale était d’écrire sur la ville légendaire d’Ys. Mais après avoir mené des recherches sur le sujet hier, il s’avère que les grands thèmes de cette légende ont été codifiés en 1926 par Charles Guyot, et que les auteurs ayant exploité le thème par la suite se sont appuyés sur son oeuvre. Du coup, je me rends compte qu’il faudrait mener des recherches approfondies sur le thème d’Ys pour ne pas prendre en compte les travaux de Guyot, et cela me rebute pour une raison essentielle : le temps que cela demanderait. Parce que si j’écris sur Ys, je veux extrapoler à partir de la légende (ou plutôt des) originelle, tout en plantant le décor dans un cadre historique (qu’il me faudrait maîtriser au mieux également). Toutes ces conditions remplies, le bouquin serait une juxtaposition d’éléments historiques avérés et de légendes dont certains aspects seraient développés : un habile mélange de réalité et d’imaginaire. Bref, un projet ambitieux pour lequel le temps de préparation se compterait en semaines, ce qui n’est pas mon but aujourd’hui.</p>
<p>Du coup, je me suis penché sur un concept plus modeste : toujours dans l’idée d’écrire sur la Bretagne, j’ai mené quelques recherches sur l’Ankou, les Korrigans et le folklore local. J’en ai retiré des informations intéressantes et une vague idée de départ, mais me suis heurté à un problème important à mon sens : Pierre Dubois, un écrivain né en 1945, est le spécialiste des korrigans et du monde féérique en général, et énormément d’informations sur le thème lui sont dues. Si je m’appuie exclusivement sur ses travaux pour poser mes concepts, je risque de plagier ses créations, car là encore sans recherches approfondies, impossible de dire ce qui sort de son imagination et ce qui s’appuie sur des sources antérieures.</p>
<p>Conclusion : je pense qu’écrire de la légende bretonne ne s’improvise pas, or j’ai besoin de voler sans filet rapidement pour mon idée d’écrire un roman en un mois. Donc le roman ne sera pas d’inspiration celtique.</p>
<p>Heureusement, je dispose de suffisamment d’univers sous le coude pour pouvoir me retourner sans trop de mal. En l’occurence, j’ai donc décidé que c’est vers celui de Galéir que je me tournerai. Dans mes histoires de <em>Seronn</em> et de <em>Pérégrinations</em>, il est question d’un ancien royaume puissant, Narvilone, dont la partition a donné naissance aux micro-royaumes du sud, dont Lacteng, Bilipossa, Tilmand, Lapointe, etc. À travers mes différents écrits, j’ai distillé des pistes et des références sur ce royaume. Le temps est venu de recoller les morceaux !</p>
<p>Aujourd’hui, jour 1 du projet, me voilà donc avec le concept entre les mains. Il me faut désormais pister toutes les références à Narvilone et les ordonner, afin de recréer la chronologie du royaume et d’obtenir par extension la trame du roman. Dès que cette tâche sera accomplie, je me pencherai sur le plan.</p>
<p>Concernant le plan, justement, je considère qu’il y a deux manières de le pondre.<br />
La première consiste à noter des titres de chapitres ainsi que leur contenu, en quelques lignes. Ainsi, cela donne une trame générale. Mon expérience m’a néanmoins appris qu’un tel plan minimaliste réserve parfois de mauvaises surprises à l’écriture : quand il n’est pas suffisamment travaillé, on se retrouve avec des incohérences voire à devoir le balancer à la poubelle et à poursuivre par une improvisation. J’ai trop travaillé de cette manière, et c’est l’une des causes importantes qui fait qu’il me faut énormément de temps pour accoucher d’un texte, parfois : j’écris, enthousiaste, puis me retrouve face à un mur car le développement de l’histoire ne peut suivre ce que j’avais prévu. Et dans ces cas-là, ma réponse ridicule consiste à tout laisser en plan, d’ici à ce que j’ai le courage de tout réétudier.<br />
La deuxième méthode, que je vais appliquer, est beaucoup plus rigoureuse, car elle consiste à écrire un plan extrêmement détaillé. Tout sera chapitré à l’avance, toutes les scènes à écrire seront pensées et décrites au préalable. Le but est que tout coule de source lors de l’écriture pure, que toutes les options aient été prises en compte afin que l’histoire suive le cours prévu. Bref, tout le travail d’imagination sur le fond se fait lors de l’élaboration du plan, et tout le travail sur la forme se fait lors de l’écriture (premier jet) et après (version publiable, du moins je l’espère).</p>
<p>Je me propose donc de vous faire partager mes avancées de <em>La partition de Narvilone</em> jour après jour, sur un mode inhabituel, néanmoins. Pour une fois, je ne mettrais pas le texte en lui-même sur le blog, mais ferais des notes sur le “making-of”, à savoir l’avancement en terme de chapitrages et de scènes écrites, ainsi que le nombre de mots couchés sur papier par jour. Objectif afin de se rapprocher d’un “pseudo” NaNoWriMo : 50 000 mots en un mois, soit 1 667 mots par jour.</p>
<p>À demain pour les avancées du travail préparatoire !</p>