Le personnage de Kerdan

Je suis fan de Star Wars depuis longtemps, très longtemps. À ce titre, je possède la grande majorité des livres publiés. De plus, je lis un certain nombre de fan-fics sur des forums SW. Il en ressort que la plupart du temps, les héros Jedi qui sont mis en scène par les uns et les autres sont tous des porteurs de sabrelasers. Il est sous-jacent à la saga que se battre n’est pas la fonction des Jedi or ils le font tout le temps ou presque. Il manquait donc à mes yeux quelque chose de différent, un Jedi qui ne se bat pas et n’utilise pas la Force comme un bourrin. Ainsi est né le concept de Kerdan Majoline.

De nouvelles perspectives

En ce qui concerne le fonds de l’histoire, j’ai ajouté en cours de route un détail, qui aura finalement de l’importance par la suite. Quand j’ai eu besoin de faire intervenir un Jedi porteur de sabrelaser, j’ai recyclé le personnage de Tchoo-Nachril, un Chevalier utilisé dans le cadre de Tel’Ay Mi-Nag II : Rédemption. Je l’ai fait par feignantise, histoire de ne pas avoir à m’embêter à créer un personnage de toutes pièces. Ce faisant, il y a eu des conséquences auxquelles je n’avais pas pensé. Déjà, cela place cette histoire avant les événements relatés dans Tel’Ay et crée des liens, même indirects, avec cette saga. Comme j’adore créer des passerelles entre mes différentes histoires, cela tombe plutôt bien.

De plus, comme Tel’Ay est une trilogie, ou plutôt le sera à terme (c’est à ce jour une duologie), je tiens avec Kerdan Majoline un personnage assez intéressant pour l’utiliser d’une manière ou d’une autre dans le dernier opus de la série. Donc une nouvelle passerelle… À ce jour, j’ignore totalement comment et pourquoi je l’utiliserai, mais comme l’idée me séduit, il en sera, c’est certain.

La forme de l’histoire

En commençant à écrire Kerdan Majoline, j’avais deux choses en tête.
Pour le format, je voulais une histoire de courts chapitres. Comme je papillonne beaucoup, des chapitres courts (moins de deux pages word, généralement) permet d’avancer l’histoire sans se décourager en cours de route face à la montagne de chapitres restant à écrire. À titre de comparaison, l’histoire finale compte 15 000 mots environ, alors que Tel’Ay II en compte presque 116 000. Bien entendu et parce que je suis moi, ça ne m’a pas empêché de traîner en route, vu qu’il m’aura fallu au final environ un an pour boucler l’histoire.
Pour ce qui est de la forme, j’ai fait de Kerdan un feuilleton, dont chaque chapitre se terminait par un cliffhanger. Je me souviens avoir dévoré des Arsène Lupin écrits par ce principe, et j’avais adoré. Et comme souvent, écrire du Star Wars me sert de laboratoire d’essai pour des projets futurs. Un jour, j’écrirai un feuilleton original basé sur le même principe, et Kerdan m’aura permis de me familiariser avec cet exercice de style.