… Pourtant, je me suis remis à Leo tout récemment. J’ai d’abord commencé par réécrire le début, repenser le plan, et il se trouve qu’en fin de compte, mon premier début ne me semble aujourd’hui plus si mauvais que ça… ou en tout cas meilleur que la deuxième version que j’ai tenté de mettre sur pied. Du coup, me voilà reparti sur le texte originel, dont il faudra bien sûr que je corrige les défauts déjà entrevus. Mais ça, ce sera fait lors de la première correction.

En attendant, j’ai eu le plaisir d’écrire une scène sympa, où mon héros découvre son nouvel environnement. Sympa car je n’avais pas d’idée sur le contenu de la scène, si bien que je l’ai découverte en même temps que le jeune Hedgard (l’un des héros), au fur et à mesure que les idées me venaient pour l’écrire. Et le gros défaut que j’avais pointé jusque-là, à savoir un jeune héros grognon et vite découragé, est d’ores et déjà en train d’être corrigé. Qui a envie de suivre les aventures d’un pignou, franchement ?

Suite très bientôt. Pour l’heure, j’en suis toujours à la première partie du roman, celle qui traite de l’avant-naissance du véritable héros du livre, le robot Leo. On pourrait appeler cela sa période de grossesse : il existe déjà, il évolue lentement mais ne dispose pas de l’intelligence. Dès qu’il l’aura, le focus changera et il sera au centre de la suite du roman. Je ne sais pas si c’est un procédé très intelligent, ou même qui se fait, mais qu’importe, c’est comme ça que j’ai envie d’écrire le livre. Avant la “naissance” de Leo, l’action se focalise sur Sigurd et son fils Hedgard, propriétaires de la machine, puis elle se partagera entre les deux humains d’un côté et le robot intelligent de l’autre.

On verra bien ce que ça donnera !