Décidément, dure est la route qui mène à l’assiduité dans l’écriture ! Mais j’ai de vraies excuses, aussi, si si !

    C’est l’enfer au taf : depuis le 10 août, je n’ai eu que six matinées de repos. Et voilà qu’aux vacanciers s’ajoute un absent pour raison personnelle. Du coup, je me retrouve avec un bon vieux paradoxe sur les bras, inhérent à la bonne vieille manière tordue dont foctionne mon esprit inimitable.

    Je comptais bien reprendre un rythme normal la semaine prochaine, avec mes deux jours de repos habituels. Or avec le nouvel absent, ils risquent eux aussi de sauter. Or je me laissais un peu vivre côté écriture, comptant sur ces deux jours pour avancer, au moins un peu. Dans le genre “C’est bon, je peux glander, dans quelques jours je sortirai à nouveau la tête hors de l’eau !”.

    Sauf que non… et c’est là que le paradoxe arrive : puisque je ne peux pas compter sur mes jours de repos de la semaine prochaine, je me suis senti obligé de m’y remettre dès aujourd’hui. Quand je dis que je suis tordu…

    Il y a avait aussi une deuxième raison au fait que je n’ai pas avancé : ma beta-lectrice a été impitoyable, comme à l’accoutumée. Or jusque-là, lire un de ses chapitres annotés me faisait me dire “Holàlà, y’a plein de choses, comment je vais m’en sortir? “. Et là, bonne nuit de sommeil et le lendemain matin, la montagne de corrections à faire était devenue une taupinière, une formalité. Sauf que sur ce dernier chapitre, le 13 en l’occurence, les choses ont été plus compliquées : j’ai ouvert plusieurs fois le fichier mais à chaque fois, la montagne était toujours là. Et puisque elle n’a pas voulu se changer en taupinière, j’ai dû partir à l’escalade. Ben finalement, en fait d’escalade, ce chapitre aussi s’est avéré être une taupinière, et j’ai perdu plusieurs jours avec mes conneries…

    Quand le mental défaille…