Jour 15

 

 

    Ce soir, vu qu’on est le 15, je devrais en être rendu à 25 000 mots. J’en suis à 15 000. Voilà ce qui arrive quand on n’est pas assez assidu. Situation qui va changer vu que je sens une évolution pointer le bout de son nez.

 

    Le métier commence à (re)rentrer, et c’est là que je me rends compte à quel point je n’avais pas écrit d’une manière assidue depuis trop longtemps, et que ça s’avère plutôt dur de s’y remettre.

 

    Mais c’était aussi l’un des buts de ce Nanowrimo : me sortir de ma manie de n’écrire que de manière ponctuelle, quand l’envie m’en prend. Là, au moins, envie ou pas, je ne me laisse pas le choix. Grâce à des journées d’écriture comme celle d’aujourd’hui, avec plus de 3 000 mots, des idées, des scènes et des personnages qui s’imposent d’eux-mêmes sans avoir besoin d’y réfléchir ou presque, je reprends vraiment goût à une écriture sérieuse, au sens « menée sérieusement ».

 

    Il faut continuer comme ça, bien sûr, mais voilà que déjà se profilent deux écueils à l’horizon : je vais bientôt dépasser le dernier stade posé du synopsis BD qui me sert de référence pour développer le roman, ce qui va me placer devant une vaste page blanche. Le deuxième écueil, c’est que j’ai une idée très vague de la fin de l’histoire : il va donc falloir réussir à concilier les deux, tout en ayant aucune idée du nombre de mots qu’il va me falloir pour venir à bout du roman.

 

    À ce sujet, je reste centré sur l’essentiel, à savoir écrire mes 50 000 mots. Même s’il s’avère que ça ne suffit qu’à avoir écrit la moitié ou le tiers du roman, peu m’importe : je me suis lancé dans le Nanowrimo pour relever un défi, pas question d’y renoncer.

 

    Non mais oh !