4 000 mots. Voilà le piètre résultat de mon nano à ce jour (bon, à celui d’hier, on va dire, vu que je m’y colle au moins un peu aujourd’hui). Plusieurs raisons à cela.

Pas motivé. C’est une sacrée bonne raison pour ne pas écrire, ça ! Je suis un peu au creux de la vague en termes d’écriture, d’où l’idée initiale de se lancer dans le nano, histoire de se donner un coup de boost et de profiter de l’émulation de tous ceux qui y participent (via les groupes nano de FB, notamment).

Malheureusement, cela n’a pas suffit : depuis deux ans que je suis dans ma maison, je n’avais jamais réellement attaqué la jungle qui me sert de jardin, hormis depuis cet été, hors j’ai continué à m’en occuper sérieusement ce mois-ci, histoire d’avancer un bon coup. Au printemps, il sera d’ores et déjà trop tard et en ce moment, le jardin me motive réellement. Le paradoxe de l’être humain : si j’écrivais, je culpabiliserais de ne pas avancer le jardin. Et j’ai jardiné, certes, tout en me culpabilisant de ne pas avancer l’écriture. Si j’étais un chien, je serais en train de courir en cercles pour me mordre la queue, et je pense que je le ferais très bien !

Est-ce que le nano est fait pour moi ? Vu comme je suis organisé pour l’écrire, voilà qui n’est pas sûr : pour le peu que j’ai écris pour l’instant, le style est tout pourri. Au sens où le but étant d’écrire le plus de mots possibles, j’en rajoute des tartines, pas forcément judicieuses, sans prendre garde au style qui n’est pas bien beau, il faut bien le reconnaître. Bref, tout en avançant un peu, je sais pertinemment que tout le texte sera à reprendre de A à Z, ce qui n’est pas très motivant (oui, là aussi je me mords la queue).

Et comme de juste, n’ayant pas avancé mon synopsis depuis ou presque, je bute à la première scène “difficile” (difficulté toute relative qui sera résolue à l’écriture, mais je ne m’y suis pas encore attaqué), et du coup je bloque. Bref, j’ai un problème d’état d’esprit, puisque je sais très bien, vu que ce n’est pas la première fois que ça m’arrive, qu’il suffit d’insister pour que ça passe.

Est-ce que je peux encore réussir ? Ça va être chaud, mais on va bien voir…