Jour 11

 

 

    Quand on n’est pas mégaconcentré et qu’on se laisse déborder par d’autres priorités, on le paye cash au niveau du Nanowrimo. Ainsi en a-t-il été de ce mercredi férié où je ne travaillais pas. Donc, conclusion logique : occasion inespérée pour écrire un max, sachant que les deux jours suivants étaient eux des jours de repos.

 

    Et bien non. Culpabilisé (comme ça m’arrive parfois mais jamais trop ni jamais longtemps) par mon aménagement de jardin délaissé depuis trop de jours, j’étais à deux doigts d’aller donner des coups de pioche quand soudain… la petite ayant la main gonflée pour cause de piqure d’insecte, go direction urgences, puis restau vu que c’est sur la route pour rentrer puis virée chez ma mère habitant non loin.

 

    Une fois rentré, pas envie de crocher dedans. Fainéantise, quand tu nous tiens.

 

    Arrêtons-nous sur les stats précises, pour une fois. Elles sont délivrées par le site du Nanowrimo au fur et à mesure qu’on actualise son compteur de mots. En ce matin du 12ème jour, avant que je ne commence à écrire (car oui, aujourd’hui je m’y colle), le bilan était le suivant :

 

    Moyenne quotidienne : 655 mots. Alors que la moyenne pour réussir est de 1 667 mots. Gloups.

 

    Date à laquelle les 50 000 mots du roman seront atteints à ce rythme : 16 janvier 2016. Re-gloups.

 

    Moyenne de mots à écrire par jour pour finir dans les délais : 2 218 par jour. Re-re-gloups.

 

    Rien de tout cela ne me touche, au sens me mine. Il est trop tôt pour s’inquiéter, surtout que j’ai 1 300 mots derrière moi depuis ce matin, et que je ne vais donc pas tarder à rentrer dans la catégorie des « bonus », comme je l’appelle, à savoir tous les mots écrits au-delà des 1 667 de base.

 

    Nouveau bilan ce soir^^