Le froid de la mer la nuit

L’oiseau nomade
entame
au vieux restant mourir
une confession sans secret

elle raconte le voyage
qui ne connait aucune échelle

l’émergence de l’absence

Chantonne petite
au loin de l’empire
dans mon hiver

Il n’y a aucune terre commune pour eux
pour ceux-là

qui s’envoient sous la lune
juchés sur un brin d’herbe
des mots
froids comme la mer la nuit.

Commentaires

1. Le lundi 6 décembre 2010, 12:13 par Stéph

J’adore !!