Alors déjà, je suis fatigué. J’ai passé une bonne partie de la journée à bosser sur mon plan, donc j’ai la tête un peu trop pleine, elle demande grâce.
Ensuite, il n’y a vraiment pas lieu d’être le moins du monde inquiet concernant ma productivité, car je me suis livré à un calcul rapide qui n’augure que du bon pour la suite. Les 263 mots en question représentent en gros une demi-page word, selon ma manière de mettre en page (police 12, pas d’intervalle, ou interligne, je ne sais plus). Si on compte 500 mots par page, on s’aperçoit qu’il ne faut qu’un peu plus de trois pages pour venir à bout des 1 666 mots quotidiens pour arriver aux 50 000 en un mois.

Cela devrait donc représenter deux à trois heures de boulot par jour, ce qui ne paraît pas si énorme. Il m’est arrivé de pondre des chapitres d’histoires d’environ huit pages en une journée en ne faisant que ça. Ainsi, de repos demain et après-demain, je vais pouvoir non seulement coller au rythme de croisière, mais qui plus est prendre un peu d’avance, au cas où. En fait, le plus difficile dans cet exercice nouveau pour moi va consister à tenir sur la durée, à savoir tenir le rythme de croisière sur un mois entier. Et j’espère que ce principe va être formateur.

Pour ce qui est du fond, mes 263 mots représentent la première scène (pas encore finie) du roman et, pour commencer gaiement (sic), il s’agit de l’enterrement des parents et du frère aîné de Nerot, le héros, et de sa jeune soeur Narmili.

Ah, une dernière réflexion ! Dire “Je vais écrire 50 000 mots en un mois”, c’est bien gentil, mais cela ne présage en rien que le roman sera pour autant terminé ! Ces 50 000 mots ne sont que le minimum à écrire, mais qui sait ? Peut-être que ça ne représentera que la moitié du roman ? Auquel cas il faudra que je prenne sur moi pour continuer au-delà de ce mois, en continuant sur ce rythme jusqu’à noter le mot “fin”. Je suis curieux de voir où j’en serai dans un mois…