Battre le fer pendant qu’il est encore chaud. L’inconvénient quand, comme moi, on commence à écrire une histoire sans avoir mis sur pied un plan béton qui tiendra la route quoi qu’il arrive et résistera à toute problématique imprévue survenant à l’écriture (car le problème aura été résolu avant, pendant l’élaboration du plan sans faille où rien n’est laissé au hasard), c’est qu’on se retrouve parfois (souvent ?) dans une impasse : je sais comment commence une scène, je sais comment elle doit se terminer, et il y a un vaste désert entre les les deux, que je comble en improvisant une scène qui me semble sympa. sauf que parfois, faute de réflexion en amont, il arrive que je bloque. Impossible de trouver le lien entre le début et la fin de la scène.

Ainsi pour Leo. Ce midi, je réfléchissais tranquillement à des scènes, à des persos et à leurs motivations, et j’ai résolu presque sans y penser un élément d’intrigue qui ne me satisfaisait pas jusqu’alors. Tout ça parce que j’ai posé quelques idées qui me sont venues en tête, qu’elles ont débouché sur d’autres, le tout formant autant d’autres pièces d’un ouzzle qu’il va désormais me falloir assembler.

Mais c’est amusant de le faire sans savoir quel sera le nombre final de pièces…