J’ai attaqué l’écriture d’une fan-fiction Star Wars, “Les tribulations intergalactiques de Cirederf Nomis, journaliste de la Tribune Impériale”. Sous ce nom de Cirederf Nomis, j’écris des articles pour la Tribune Impériale, une émanation du site SWU, le principe étant de pondre des articles résolument pro-impériaux. De plus, avec les autres camarades journalistes, nous nous étions lancés il y a quelque temps dans l’écriture des coulisses de la rédaction, des histoires à plusieurs mains mettant en scène nos avatars respectifs. Un projet qui a fait long feu.

La TI n’ayant que peu de visibilité, j’ai eu l’idée de mettre en scène mon personnage dans des histoires complètement délirantes et farfelues, un genre dont je suis friand. Et je suis assez satisfait du succès rencontré par l’histoire. Tant qu’à partir dans des délires, autant le faire bien, aussi ai-je décidé depuis longtemps que l’histoire compterait 99 chapitres. L’histoire, commencée le 31 janvier dernier, compte à ce jour 26 chapitres, soit un tous les trois jours. C’est déjà un bel exploit de ma part d’être aussi régulier dans l’histoire d’une seule histoire, même si j’ai été bien aidé par ma semaine de vacances à Bruxelles, où j’ai passé la majeure partie de mes journées à écrire (ce qui était le but de base donc très bien). Avec ces 26 chapitres, j’atteins le chiffre de 25 000 mots pour le moment, ce qui peut laisser penser qu’à terme, l’histoire en comptera environ 100 000.

Or 100 000 mots, ça fait un roman. Comme on ne publie pas de fan-fiction, une fois le manuscrit terminé, je compte bien le reprendre de A à Z pour en gommer tous les aspects Star Wars, ne garder qu’une histoire SF et la proposer à l’édition à son tour. Tant qu’à se lancer, autant multiplier (et surtout concrétiser) les projets !

En Belgique, je me suis aussi penché sur une histoire qui me tenait à coeur, une histoire de demi-orc qui va vivre avec des humains sans que ceux-ci sachent qui il est réellement. J’ai un bon début, un concept d’histoire ainsi que sa chute vaguement esquissée mais que je trouve plutôt efficace. Le problème va être le milieu de l’histoire, et donc le contenu principal, très nébuleux dans mon esprit jusque-là. J’espère pouvoir en tirer une bonne histoire, sur un ton tragique pour une fois.

Hier, alors que mon esprit vagabondait, je me suis mis à écrire dans ma tête une vieil histoire dont j’ai posé les bases il y a une vingtaine d’années (et oui ! On est le roi du retard ou on ne l’est pas !). Pareil, j’ai quelques scènes du début de l’histoire, je sais comment elle se termine, et je n’ai rien pour le milieu. Cette histoire fantasy se déroule sur Delimanores, quelques centaines d’années avant “Minos”. À part les quelques scènes qui me sont venues à l’esprit hier, je ne compte pas plus développer ce manuscrit pour le moment. C’est juste que comme cette histoire m’a inspiré, j’en ai posé quelques bases.

Enfin et pour finir, j’avais décidé il y a quelque temps de réécrire ma vieille histoire “Seronn”, écrite dans le cadre du monde de Galéir, et cette histoire est désormais ma priorité. J’ai reproduit le “procédé belge”, à savoir partir pour la journée dans une ville plus ou moins loin de chez moi, et suatter des terrasses de bar toute la journée, armé de feuilles et d’un stylo. Ce fut une bonne journée : j’ai refait mon plan et commencé la rédaction de la nouvelle mouture de l’histoire. J’espère bien en venir à bout d’ici la fin du mois. Après se posera la question de qu’en faire. Évidemment, l’idéal serait de la faire publier, mais j’ignore s’il y aura suffisamment de matière pour. L’histoire originelle compte 9 300 mots, mon nouveau plan indique que le nombre de chapitres va quadrupler. Reste à savoir si j’atteindrai les 50 000 mots, qui me semblent être un minimum au point de vue quantitatif pour proposer le manuscrit à l’édition. Bien entendu, je pourrais broder pour atteindre ce chiffre mais ça ne m’intéresse pas, ce serait un procédé trop artificiel. J’écris au rythme que l’histoire impose d’elle-même, et si elle ne doit compter que 40 000 mots à terme, et bien elle n’en comptera que 40 000 !

Voilà, voilà… Au boulot, donc^^