Dois-je vraiment me lancer dans la rédaction aujourd’hui, alors que je ne suis pas prêt (et loin de là) au niveau du plan ? Dois-je me buter sur des objectifs totalement artificiels : faire le plan jusqu’à telle date puis, fini ou pas, rédiger à partir de telle autre ? L’avantage d’une telle disposition est d’être sûr d’avancer, afin d’écrire mes 50 000 mots mensuels, mon roman rédigé en un mois sur le principe du NaNoWriMo. Mais avec un plan inachevé, je vais retomber dans un travers que je comptais bien éviter, c’est-à-dire me lancer sans savoir dans quelle direction le roman va me porter, avec le risque de me retrouver dans une impasse rédactionnelle. J’ai déjà été confronté à ce type de situation, et je connais ma réaction dans ces cas-là : laisser l’histoire reposer. Le problème c’est qu’après, il me faut des mois (voire des années dans les cas extrêmes) pour me repencher sur ces histoires inachevées, ce que je veux à tout prix éviter ici.

Ma chance va être que je suis de repos pour quelques jours et ne reprends le taf que vendredi. Comme je n’ai rien d’urgent de prévu pour ces trois jours, je vais pouvoir me concentrer sur Narvilone. Aujourd’hui est donc LA journée déterminante, avec l’objectif ambitieux d’achever le plan précis ET de commencer la rédaction proprement dite. Le plan c’est la base, les fondations, et si elles sont le plus solides possible, la rédaction ne sera qu’un jeu d’enfant (même si mon style est toujours assez rudimentaire, de mon point de vue).

Pour coller à l’objectif des 50 000 mots couchés sur papier en un mois, il faut en écrire 1 666 par jour. Heureusement, ce n’est qu’une moyenne. Cela ne me dérange pas de n’en écrire que 10 aujourd’hui, du moment que mon plan soit terminé. J’en écrirais 3 000 demain pour compenser…