Trois ans et un mois ! C’est le temps qu’il m’aura fallu pour venir à bout des Tribulations de Cirederf Nomis et de ses 99 chapitres ! Car oui, j’ai apposé le mot fin la semaine dernière, ce qui n’a rien d’anodin.

 

    En effet, si je suis un spécialiste pour commencer des histoires, il m’est parfois très difficile de les conclure… surtout les gros, comme les romans. Cirederf n’est ainsi que le deuxième roman que j’ai terminé dans ma vie (je ne compte pas Magda & Cameni, qui est un roman jeunesse et donc beaucoup plus court). Comme le précédent, Tel’Ay Mi-Nag II, Cirederf est une fan-fiction Star Wars, sauf que…

 

    Cette fois-ci, j’avais décidé en commençant à l’écrire qu’une fois terminé, je reprendrais tout le texte pour en gommer tous les aspects Star Wars. Ainsi, je me retrouverai avec un roman de science-fiction, et donc potentiellement publiable si je peux trouver un éditeur intéressé.

 

    Ce sera donc le challenge du mois d’avril : réécrire tout le roman, le protéger, puis l’envoyer à l’édition. Oui, en avril et pas en mars, car en mars, il y a ID2mars.

 

    Quand j’ai décidé de faire 99 chapitres pour le roman, je trouvai le pari fou et ne savais pas si je serais capable d’aller au bout, ni même si je n’allais pas vite tourner en rond ou voir ma motivation flancher en cours de route. Comme je suis moi, j’ai effectivement parfois abandonné longtemps le texte, mais je suis toujours revenu dessus car le style humoristique dans lequel il est écrit est quelque chose de presque naturel pour moi : je n’ai pas besoin de réfléchir longtemps pour que les idées saugrenues abondent.

 

    Cirederf est également inextricablement lié à mon dernier séjour en Belgique, fin mars 2014. Après avoir passé un hiver pourri, tant au niveau du taf, du temps et donc du moral, j’avais décidé de m’évader une semaine à Bruxelles, voir les copains (notamment Notsil et Krokmo, des habitués de SWU), et surtout m’aérer la tête.

 

    Je voulais écrire, aussi étais-je parti avec un petit roman, une pochette plastique, des dizaines de feuilles blanches et quelques stylos. Rien à penser, aucun impératif, un seul objectif en tête : écrire. Et je l’ai fait ! J’ai squatté des dizaines de brasseries et leurs terrasses, bu des litres et des litres de café, encore plus de litres et de litres de bières, restaus tous les midis et tous les soirs. Bref, de vraies vacances, sans stress ni panique ni problème.

 

    J’ai bien dû avancer de 25 chapitres d’un coup, je me suis refait un moral d’enfer et le tout fut reposant, même si l’écriture engendre normalement une certaine fatigue mentale. Là, non. Bruxelles, je t’aime !

 

    Et sinon, Cirederf est un beau bébé composé d’environ 108 000 mots. Rappel : on considère parfois qu’un roman court, c’est 50 000. Donc oui, je suis doublement méritant. Et oui, j’aime bien tresser des lauriers à ma gloire, pour une fois que je peux me permettre !